Sahel, des frémissements dans les négociations sur les otages

Les négociations pour la libération des otages retenus au Sahel ont apparemment repris ces dernières semaines

Le 12 mars dernier, le jeune couple canado-italien, enlevé au Burkina Faso fin décembre 2018 au Burkina Faso, non loin de Bobo Dioulasso, Edith Blais et Luc Tacchetto ont été retrouvés à Kidal, en bonne santé. Dans ces conditions, il resterai huit otages occidentaux, enlevés au Niger, au Burkina Faso et au Mali.

Preuves de vie

Ces dernières semaines, on note quelques signes positifs dans le sort qui est réservé aux otages encore détenus. Une preuve de vie de l’humanitaire française Sophie Pétronin (enlevée au Mali, à Gao, le 24 décembre 2016), est parvenue début mars au Quai d’Orsay. Dans une vidéo datée du 24 mars, Pier Luigi Maccalli, un prêtre catholique (enlevé à Bamoanga, au Niger, près de la frontière du Burkina Faso, le 17 septembre 2018), et Nicola Chiacchio, un routard dont on sait peu de choses (la diplomatie italienne ayant gardé son enlèvement secret) se rappellent au souvenir de leur gouvernement.

Le contexte des prises d’otages est celui d’une pluralité des Etats concernés (France, USA, Allemagne, Suisse, Italie voire Vatican) et de pluralité des groupes terroristes qui détiennent ces otages. Les réseaux ne sont pas les mêmes, ni les objectifs des ravisseurs.

Le brouillage entretenu par les groupes de ravisseurs est d’autant plus palpable que a guerre bat son plein au Mali entre les deux organisations terroristes principales, le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans et l’Etat islamique au Grand Sahara.