La France fin prête pour recevoir les JO le 26 juillet

Pierre de Coubertin en créant le Comité́ International Olympique en 1894 voulait promouvoir un universalisme sportif au service de la paix. On en est loin alors qu’en Ukraine, à Gaza ou au Soudan, les conflits font rage et que des millions de déplacés, souvent au péril de leur vie, quittent leurs pays respectivs avec l’espoir de trouver un havre de tranquillité et de quoi se nourrir.

Directrice générale de l’exposition Olympisme, une histoire du monde au Palais de la Porte Dorée à Paris, Constance Rivière rappelle que « depuis les premiers jeux à Athènes en 1896, ils agissent comme une caisse de résonance de tous les combats, rêves et conflits politiques qui fondent les relations entre les Nations ».

Cet universalisme n’est plusvraiment de mise alors que le modèle démocratique ne fait plus recette dansune grande partie du monde et qu’il estmis à mal dans les grandes démocraties occidentales par la montée en puissance d’Un Trumps ou ll’élection d’une chambre ingouvernavle en France?

Paris, c’est fini !!!

Pour beaucoup de Français, le 26 juillet, début de la cérémonie des JO, ne rimera pas avec le début de festivités pour beaucoup de parisiens. La capitale s’emballera pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, mais sans véritable ferveur populaire!

Embouteillages, foule, considérations éthiques, insécurité, peur du Covid, restriction de circulation… Autant de raisons qui ont conduit une majorité de Françaises à la même conclusion : s’évader de la capitale pendant les JO leur est apparu comme la seule solution viable pendant au moins quinze jours.  

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)