Terrorisme : quand le Japon fait l’éloge des services marocains

Dans un livre 283 pages paru a aux éditions « Jean-Cyrile Godefroy » à Paris, un comité scientifique du Groupe de recherche international des études transrégionales et des zones émergentes (ITEAS) présidé par la Japonaise Kei Nakagawa, plonge dans les méandres de la lutte anti-terroriste engagée depuis plus de deux décennies par les services de renseignements marocain.

Les experts japonais ont tenu à mettre en avant les atouts qui font du Maroc un modèle du genre dans la traque du terrorisme. Il s’agit d’une stratégie intégrée qui ne laisse rien au hasard, conjuguant approche sécuritaire, actions préventives, adaptation de l’arsenal juridique, garanties des droits de l’homme et enfin mise à niveau du champ religieux.

Aujourd’hui, le royaume à qui on reconnaît, à travers ses services de renseignements, une expertise certaine, mais surtout une grande capacité à anticiper les menaces terroristes est devenu un interlocuteur incontournable pour tous les services de renseignements européens. D’ailleurs, grâce à la collaboration intense entre le Maroc d’un côté et la France et l’Espagne d’un autre, plusieurs attentats sanglants auraient été déjoués sur le sol européens. Ce qui fait dire à Kei Nakagawa que le savoir-faire marocain en matière de renseignements est le fer de lance des actions de lutte contre le fléau du terrorisme, essentiellement Daech et ce qui reste de l’organisation d’Al Qaïda.

Les coauteurs du livre se sont livrés à travail de fourmi, décrivant l’immense travail fait par les services de renseignements marocain, débusquant les cellules dormantes, les réseaux transnationaux, les loups solitaires. Une internationale de la peur et de la sauvagerie qui fait planer énormément de périls sur le pourtour méditerranéen et au-delà.