Maroc, des chicayas chez les islamistes avant les législatives de septembre

Abdelilah Benkirane, l’ancien secrétaire général du PJD, parti qui dirige le gouvernement au Maroc, a opposé un Niet catégorique à toutes les demandes émanant des siens pour participer à la campagne électorale qui débute en vue des élections législatives  législatif du 8 septembre.

L’ex-chef de file des islamistes du PJD et ancien Premier ministre a été approché par plusieurs dirigeants du parti pour essayer de l’impliquer dans la campagne électorale en cours, mais il a gentiment décliné.Le PJD comptait sur l’appui, même symbolique de Benkirane, mais ce dernier semble décidé à rester à l’écart et laisser la direction du parti islamiste se débrouiller ans lui.

Saâd-Eddine El Othmani affaibli

Les divergences, profondes, avec Saâd-Eddine El Othmani, l’actuel Premier ministre issu du PJD luiaussi, y seraient pour beaucoup. «Il y a un peu de cela aussi, mais il n’y a pas que Benkirane qui a adopté cette attitude puisque plusieurs autres dirigeants ont fait de même», affirment les sources du site Maghreb Intelligence généralement bien informées.

Une autre personnalité en vue du PJD, Mustapha Ramid, ministre d’Etat en charge des Droits de l’homme qui, depuis plusieurs mois, avait décidé de geler toute participation aux activités et aux instances du parti, officiellement pour des raisons de santé. Mais apparemment la raison de ce retrait est beaucoup plus politique. et témoigne des nombreux conflits qui agitent le mouvement mouvement islamiste.

Le scrutin du 8 septembre prochain pourrait marquer un recul très net du PJD. Pour trois raison au moins: le manque d’autorité du Premier ministre, l’usure d’un mouvement islamiste qui manque d’un véritable projet gouvernemental et qui a été rattrapé par la corruption; un contexte international enfin très défavorable au courent des Frères Musulmans par lequel les islamistes marocains ont été formatés

Les islamistes marocains rattrapés par la corruption

Mohammed VI ferme la parenthèse Benkirane