AQMI, après le méchoui, la guerre reprend au Mali

Yiad Ag Ghaly, en blanc, au centre

A peine engloutis les moutons du méchoui, les djihadistes d’AQMI au Mali ont mené deux attaques contre la MINUSMA et les forces armées maliennes, pour bien rappeler l’agenda de guerre qui est la leur.

Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué lundi l’explosion d’un engin explosif improvisé au passage d’un blindé de la MINUSMA à 20 km à l’est de Kidal, dans la région nord. Plusieurs blessés sont à déplorer. Au centre, dans la région de Mopti, le poste des forces armées maliennes de Sokoura a été attaqué par la même organisation dans la nuit du 12 au 13 octobre. Douze soldats maliens auraient été tués, lors de l’assaut initial puis lors d’une deuxième attaque complexe (engin explosif et embuscade) menée sur le pont de Parou, contre les renforts arrivés le matin. Les bilans sont provisoires, précisent les forces armées maliennes dans leur communiqué. Côté ennemi, elles font état de 9 morts ainsi que la destruction de deux véhicules, après l’intervention de l’aviation.

Le message est très clair : rien n’a changé dans le projet politique et militaire du GSIM. Leurs ennemis restent les forces armées maliennes et leurs alliés, partout sur le territoire.