Ali Bongo et deux de ses fils ont décidé d’entrer en grève de la faim pour protester contre les tortures infligées à Sylvia et à Nouredinne Bongo.
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Ali Bongo, l’ancien chef de l’État Gabonais renversé par un coup d’État le 30 août 2023 – et placé en résidence surveillée de fait depuis – a annoncé via ses avocats sa décision d’entrer en grève de la faim pour contester le sort réservé à sa femme Sylvia Bongo et à son fils Nouredinne Bongo arrêtés par les militaires dans la nuit du 30 aout 2023 et détenus dans une villa de la capitale gabonaise avant d’être incarcérés à la prison centrale de Libreville. L’ancien chef de l’exécutif gabonais est accompagné dans sa grève de la faim par ses deux autres fils Jalil et Bilal Bongo qui sont eux aussi en résidence surveillés avec leur père depuis le coup d’État qui a vu l’accession au pouvoir de l’ancien commandant en chef de la garde prétorienne (La Garde Républicaine) le général Brice Oligui Nguema.
Sylvia et Nourredine Bongo torturés
L’ancienne première dame du Gabon et l’ancien coordonnateur général des affaires présidentielles (qui avait été longtemps pressenti pour succéder à son père) sont l’objet de plusieurs tortures. Nouredinne Bongo a été plusieurs fois battu, notamment avec un fouet, un marteau et un pied de biche. Etranglé, Nourredine Bongo a également été torturé à l’électricité avec un taser. Quant à Sylvia Bongo, elle aussi battue et étranglée, elle a été contrainte d’assister aux tortures infligées à son fils…
Leur avocat Me François Zimeray que Mondafrique a contacté, a annoncé engager une série d’actions en justice pour que les tortionnaires de ses clients puissent rendre des comptes devant la justice française.
Quant à la grève de la faim engagée par Ali Bongo elle pourrait créer des remous notamment dans la Garde Républicaine où l’ancien chef de l’Exécutif du Gabon a encore des partisans et où servent encore certains membres de sa famille et de son clan…
Mondafrique avait prévu le putsch militaire de Brice Oligui Nguema.