Les graves déficiences du Transport Maritime entre Alger et l’Europe

L’entreprise nationale du transport maritime (ENMTV) a vu, ce mercredi 16 novembre, les autorités espagnoles saisir le navire Tarek Ibn Ziad au port d’Alicante en raison du non respect de la réglementation en vigueur.

L’été dernier, le navire Tassili II avait fait la rotation Alger-Marseille-Skikda quasi vide, aller-retour, alors qu’il dispose de 1300 places passagères et 300 véhicules. La situation est totalement inexplicable alors que les Algériens peinent à trouver des places pour rentrer au pays,

Le Tassili II, en pleine période estivale, avait souffert d’un système de réservation défaillant depuis l’étranger. Plus gravement, le « Tarek Ibn Ziad » est mis à l’arrêt à Alicante pour des raisons d’hygiène et de non-respect des mesures de controôe du Port d’Alicante. Les autorités portuaires espagnoles reprochent à l’ »ENTMV Algérie ferries » la prise en charge déficiente des voyageurs de l’enregistrement à l’embarquement. Il s’agit pour l’entreprise publique algérienne de se mettre en conformité des procédures européennes du transport maritime.

Silence suspect

Aucun responsable de l’entreprise n’est venu s’expliquer sur ces péripétie malheureuses. La page Facebook spécialisée « infos maritimes et portuaires » en Algérie qui est venue défendre une autre version que celle de « la saisie ». Il s’agirait d’une « rétention » du navire, car les autorités portuaires d’alicante, l’avaient empêché de quitter le port.

L’argument donné est que la saisie doit être effectuée par une décision de justice alors que la rétention relève de l’autorité portuaire. Il n’est tout à fait vrai, car le gestionnaire portuaire peut procéder à la saisie si les contrôles de l’organisme de régulation du ministère des transport espagnol l’affirme. Celui-ci assure le contrôle et le suivi (maintenance et entretien) du tout navire qui accoste à ses quais. La saisie judiciaire intervient lors des contentieux financiers ou litiges commerciaux.   

Les interprétations hâtives ont pour but de créer duf lou autour de cette affaire. Aucun responsable de la compagnie maritime n’a osé s’exprimer par peur de passer d’une sinécure confortable à la case prison. Pusieurs responsables d’Algérie Ferries, dont le PDG Issaad Kamel, ont été mis en détention provisoire pour des cas semblables survenus sur les navires Tassili II et Bordj Badji Mokhtar 3.

 

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