Emmanuel Macron se montre indulgent pour Pékin sur Taïwan

dL’avion de Xi Jinping s’est posé sur le sol français, ce dimanche 5 mai 2024. Accueilli à Orly par le Premier ministre Gabriel Attal, le président chinois retrouvera lundi son homologue français Emmanuel Macron. Au programme,  la recherche d’une résolution de la guerre en Ukraine face à un président chinois qui continue d’afficher son soutien à la Russie et  le dossier du Moyen Orient.

Rappelons que sur la question de Taiwan Emmanuel Macron avait affiché récemment des positions pour le moins surprenantes.

C’es peu dire que certains heureux invités du Président français, Emmanuel Macron lors de son dernier voyage récent en Chine avaient été surpris, dans l’avion de retour, de surprendre les échos de l’entretien qu’Emmanuel Macron accordait à trois journalistes qui l’interrogeaient en présence d’Emmanuel Bonne, le  conseiller diplomatique du Président.

Alors que le chef de l’état avait marqué sa volonté de se démarquer de tout suivisme vis à vis des Américains sur le contentieux entre la Chine et Taiwan, un des plumitifs présents devait marquer son étonnement. « Tout de même, alors que la flotte chinoise encercle Taïwan, vos déclarations peuvent apparaitre comme un manque de solidarité… » Et Emmanuel Macron de sourire en se tournant vers son conseiller diplomatique qui devrait quitter prochainement l’Élysée: « Alors, Emmanuel, apparemment tu n’es pas le seul à prendre tes distances avec mes choix diplomatiques sur Taïwan et les Etats Unis ».

Il n’est pas fréquent qu’un Président se démarque ainsi de son principal conseiller diplomatique en présence de quelques journalistes. Et qui plus est, sur un sujet de premier plan qui pet en cause la paix et la guerre dans le monde.

« Moi, c’est moi »

Le correspondant du site « Politico », présent lors de cet entretien aux cotés de ses confrères des Échos et de France Inter,, ne peut pas s’empêcher d’interroger Emmanuel Macron: « Mais quelle est la personne que vous écoutez le plus sur les grands sujets de matière de politique étrangère ». « Mis Brigitte, bien sûr, », répond l’intéressé en souriant. Et de poursuivre: « Non, mon principal conseiller, c’est moi même ».

On l’avait compris !

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