Trop de bonnes fées autour du berceau de la délicate « Transition » tchadienne

 Les parrains sont trop nombreux qui veulent, chacun à sa façon, favoriser  la transition au Tchad dirigée par le Conseil militaire de transition (CMT) depuis le décès le 20 avril dernier du président Idriss Déby Itno.

Après le G5 Sahel qui a mandaté en avril dernier les présidents nigérien Mohamed Bazoum et mauritanien Mohamed Ould Ghazouani pour faciliter les pourparlers inter-tchadiens, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a désigné comme envoyé spécial au Tchad l’ancien ministre mauritanien des Affaires étrangères Ahmedou Ould Abdallah, alors que l’Union africaine a porté pour la même mission son choix sur l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères Ibrahima Fall.

Au nom de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), le président nigérian Muhammadu Buhari a, pour sa part, désigné comme envoyé spécial le diplomate nigérian Babagana Kingibé. Il ne fait aucun doute que chaque facilitateur jouera en solo la carte de son organisation sans concertation ni synergie.