Le Qatar et l’Arabie saoudite financent la dictature en Erythrée

A la recherche des bases-arrières dans leur guerre contre les rebelles houthis au Yémen, le Qatar et l’Arabie saoudite se sont rapprochés du dictateur érythréen Issayas Afeworki qu’ils financent désormais à coup de millions de dollars en échange de facilités militaires.
L’Arabie saoudite, qui a pris en septembre 2015 la présidence du Groupe consultatif au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, se moque des violations des libertés en Erythrée, pays décrit par les ONG comme « la plus grande prison au monde ». Quant au Qatar, son attachement aux droits de l’homme et aux libertés se traduit dans le financement de l’islam radical dans le monde.