Algérie, quand Ali Ghediri tenait tête à Bouteflika

Seul opposant d’envergure déclaré aujourd’hui pour les présidentielles d’avril 2019, Ali Ghediri s’était manifesté dans le passé par sa capacité à s’oppposer au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et au chef de l’ex DRS, le général Toufik

Lors d’un de ses premiers mandats, le président Boutéflika demandait au général chargé des ressources humaines au ministère de la Défense d’attribuer le grade de colonel à deux anciennes militantes de la Zone Autonome d’Alger, Drif Zohra et Djamila Bouhired, qui furent arrêtées en 1957. Histoire d’élargir sa clientèle et de conforter sa popularité. Le gradé s’appelait Ali Ghediri.

Après avoir refusé d’obéir à cet ordre, le général reçut un coup de fil du général Toufik, alors tout puisant chef du DRS (services algériens), qui lui intima d’obéir au président. Mais le directeur des ressources humaines persista dans son refus fondé sur l’absence de texte justifiant une telle distribution du grade de colonel à des personnes qui n’avaient jamais fait partie de l’ANP (Armée algérienne). Seul le ministère des Moudjahidines pouvait éventuellement agir, ajoutait-il.

Le courage de refuser un ordre

C’est ce précédent qui vaut au général Ghediri une estime certaine chez bon nombre d’officiers supérieurs qui se souviennent de de son refus d’obéir à un président que le DRS voulait alors réduire à l’état de « stagiaire ».

Il reste à savoir si cette estime lui apportera un soutien conséquent d’une partie de l’institution militaire qui voudrait s’opposer à un cinquième mandat.

Ali Ghediri apparait comme un candidat d’autant plus dangereux qu’il menace d’appeler à manifester en cas de fraude, tandis que le Premeir ministre Mohamed Ouyahia va répétant qu’il a les « moyens de réprimer » toute manifestation.

Si l’institution militaire n’arrive pas à empêcher la fraude, un scénario catastrophe est à craindre en Algérie.   

7 Commentaires

  1. Oui, nous aurons raison de craindre l’inconséquence des apprentis sorciers de la politique, et jongleurs de la rente nationale. Et encore une fois c’est les jeunes qui feront les frais comme en 1988.

  2. @Mohend,
    Vous avez raison! il faut les virer tous, car tous pourris.
    Et puis, le peuple aussi est pourri puisqu’on n’a que les dirigeants qu’on mérite.
    Donc, virons le peuple aussi, tout le peuple. Ramenons des martiens et des vénusiens et constituons une Nation intègre : peuple, dirigeants, militaires, intellectuels,… tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!…c’est merveilleux!… Vive l’Algérie éternelle, universelle, intergalactique!

  3. @Mohend,
    Vous avez raison! il faut les virer tous, car tous pourris.
    Et puis, le peuple aussi est pourri puisqu’on n’a que les dirigeants qu’on mérite.
    Donc, virons le peuple aussi, tout le peuple. Ramenons des martiens et des vénusiens et constituons une Nation intègre : peuple, dirigeants, militaires, intellectuels,… tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil!…c’est merveilleux!… Vive l’Algérie éternelle!

  4. Ali Ghedéri seul candidat à tenir tête à c est mafia bouteflikaine FLN RND MPA TAJ et ce gros général Gaïd Salah soutient incontionelle de Abdelaziz Bouteflika un homme courageux pas comme c est speudo partie dit democratique RCD FFS PT et autres qui ce manifeste pas incline ou boycotte les éléctions ce Ali Ghedéri un vrais patriote algerien qui ose dénoncer ce pouvoir algérien c est voyous voleur corronpue qui affronte ouvertement ce pouvoir algérien et ce vieillard Abdelazize bouteflika inapte paraphégique inconconcient incapable de parler de marché de diriger algerie les algerien devrait le soutenir ouvertement dans les rues d algerie

  5. C’est tout de même éloquent de la part des rédacteurs du présent article, présentant et louant la grandeur du général Ghediri sur le fait d’avoir refusé d’accéder à une demande toute banale du Monarque Bouteflika, dans la famille des révolutionnaires qui ont ruiné le pays, on a juste décider d’augmenter les privilèges de certains, au lieu d’observer les misérables mouvements des bulles de l’écume il faut plutôt regarder le fond de la vague, peut-on sérieusement parler de courage et de la grandeur de vision et d’esprit dans une telle situation, Bouteflika est arrivé sur un char de l’armée en 1999, le char en question est piloté par les généraux tel que Ghediri, un ministre Anglais à démissionner pour 15 minutes de retard au parlement, Ghediri fait partie d’une «institution » qui à décider par un coup de force d’imposer Bouteflika, avant lui le général Zeroual, avant c’était Chadli, avant Boukhourouba, avant lui c’était Ben Bella, ces gens-là étaient aux commandes du pays en complicité des généraux tel que Ghediri, ils sont comptables des décisions prises, ils sont comptables de la situation du pays sur tout les plans, c’est tout de même étrange, faire partie d’un groupe qui à inoculer le virus de la peste noire à un corps donné et loué la grandeur et la générosité du groupe en question parce qu’il est venu avec un verre d’eau contenant 500 milligramme de Doliprane.

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