Un monde à l’envers en 2022 qui vivrait autrement mieux

Notre ami et chroniqueur Xavier Houzel rève d’un monde en 2022 où tout fonctionnerait à l’envers et pour tour dire autrement mieux ! 

L’Arabie saoudite et l’Iran se préparent à restaurer leur relations diplomatiques. Les formalités sont en cours à Amman, où leur ami commun irakien se démène comme un beau diable. Tout le monde s’y met ! On est « entre-soi ».

 Les Libanais sont sens dessus dessous, monsieur Geagea ne sait plus s’il est chrétien ou musulman, et monsieur Hariri s’il est lui-même encore sunnite. Les chéquiers n’ont pas d’odeur, les camisoles sont à l’envers, même les foulards sont portés de travers ; on s’y perd et c’est tant mieux ! 

Fabuleux! Mais c’est fabuleux

C’est à la Russie et au président Poutine, vers lequel tout converge (monsieur Biden – ayant eu une absence et s’étant fait excuser), que l’on doit le sauvetage de l’Accord de Vienne. OUF ! Le président de la République d’Iran, Ebrahim Raïssi, est en ce moment même à Moscou avec la myrrhe, l’encens et le saint-frusquin pour fêter ça. 

 Les Syriens, les Houthi, les populations des oblasts de Donetsk et de Louhansk et nous, nous fêterons cette année le centième anniversaire de la création de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et le trente unième anniversaire de la fin de la Guerre froide. Za vaché zdarovié !

Et pendant ce temps-là, à Strasbourg – pardonnez-moi, parce que c’est minable – le président Émmanuel Macron – pas celui de la France toute seule, mais celui du Conseil de l’Union Européenne – se fait apostropher par trois nains de jardin. 

Honteux ! Mais c’est honteux.

 

Et pendant ce temps-là, à Tel-Aviv, le MZEE MBZ (littéralement le sage en swahili), est fêté comme un héros. Je voudrais y croire, mais j’ai du mal. 

 

Je prie pour que cette année, à Jérusalem (la Céleste, pas nécessairement l’Urbaine) et en Europe (la Céleste aussi !) après le Déluge, une colombe nous revienne sagement avec dans son bec un rameau d’olivier