Mauritanie, l’opposition exige un scrutin présidentiel loyal

Les principaux partis d’opposition mauritaniens demandent au pouvoir d’organiser des élections présidentielles en juin 2018 « justes et transparentes »

Les partis de l’opposition principale en Mauritanie, qui ont désigné les trois personnalités susceptibles de porter ses couleurs aux présidentielles de 2019, ont remis, le vendredi 8 février, une lettre au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, renfermant ses exigences relatives à la transparence et à l’équité des prochaines élections présidentielles prévues dans quelques mois.

Ces mouvements appellent notamment à entreprendre les mesures permettant d’apaiser la situation et d’instaurer un climat politique normal, en abandonnant la logique des hostilités et de la confrontation qu’a crééé le président sortant, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a annoncé sa volonté de ne pas se représenter, comme le lui impose la constitution.

La commission de surveillance des élections en cause

La plateforme de l’opposition souligne que cela est impossible sans la restructuration consensuelle de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui est aujourd’hui dansles mains du président Aziz.

Le document a été signé au nom des partis du Forum National pour l’Unité et de la Démocratie ( Tawassoul, UFP, Hatem, ADIL, MPC, l’Avant-Garde), par Mohamed Ould Maouloud ; pour le RFD par Ould Ematt ; pour la CD par Me Mahfoudh Ould Bettah ; pour Sawab par Abdessalam Ould Horma et pour l’UNAD par Sidi Ould Kory.