Frédéric Bongo, tortionnaire et propriétaire immobilier à Paris

Frédéric Bongo, fils d’Omar Bongo comme le président gabonais actuel, Ali Bongo, possède plusieurs biens immobiliers à Paris. Une tradition familiale. Une enquête de Jocksy Ondo Louemba

Le Colonel Frédéric Bongo, directeur général des services spéciaux de la Garde Républicaine du Gabon est l’une des principales figures du régime Gabonais, mais sans doute actuellement l’homme fort du renseignement et de la répression au Gabon. Fils d’Omar Bongo né le 26 Août 1979 Diplômé de Saint Cyr, nommé directeur de la Direction Générale des Recherches (DGR – Gendarmerie Gabonaise) à 27 ans alors qu’il était Lieutenant Major de Gendarmerie, Frédéric Bongo est en première ligne dans la rpression brutale de l’opposition et le plus redouté des chefs des services sécuritaires.

Il reste que Féédéric Bongo est aussi un « homme d’affaires » avisé. qui dispose à Paris d’un patrimoine acquis il y a moins de trois ans.

Avenue Foch

Dans cette avenue très chic  prisée les stars, les grandes fortunes et les autocrates du monde entier, Frédéric Bongo dispose d’un bien situé au 52 avenue Avenue Foch qui appartenait à son père, Omar Bongo. Le prix moyen du mètre carré  est de 13 283 euros même s’il peut aller jusqu’à plus de 15 000 euros. 

Boulevard Flandrin

Non loin de l’avenue Foch, Frédéric Bongo dispose d’un bien immobilier au 86 Boulevard Flandrin  dans le 16eme arrondissement de Paris. Cet  appartement se trouve dans un immeuble de sept étages construit en 1910. Le prix moyen du mètre carré y est de 9418 euros mais peut aller jusqu’à 11 827 euros.

Rue Edmond Valentin

Frédéric Bongo dispose d’un bien au 8 rue Edmond Valentin à Paris dans le 7eme arrondissement. Il s’agit d’un immeuble de deux étages construit en 1900 et d’une superficie de 271 m2 et dont le prix moyen du mètre carré est de 14000 euros mais peut largement atteindre les 25 208 euros.

Des biens mal acquis, forcément

Ces biens immobiliers sont forcément issus de la prédation érigée en système depuis plus d’un demi siècle au Gabon. Ce qui veut dire qu’ils sont donc mal acquis. Frédéric Bongo ne peut justifier de par son traitement la possession d’un tel patrimoine immobilier.