Deux généraux à Paris pour rencontrer les leaders du Hirak en France

Les autorités algériennes inquiètes de voir la diaspora, notamment en France, agréger les forces d’opposition tentent de lancer quelques passerelles vers les communautés immigrées.

La diaspora algérienne en Europe est l’objet de toutes les attentions du pouvoir militaire algérien. Le ministère algérien des Affaires Etrangères n’est-il pas celui également, depuis peu, « de la communauté algérienne à l’étranger »? Si les services algériens tentent, mais sans succès, d’obtenir l’extradition des stars des réseaux sociaux hostiles au régime, d’autres politiques tentent de nouer un hypothétique dialogue que ce soit à Paris ou à Alger.

Les éléments de langage sont déja en place, largement utilisés par le Président Tebboune: comme le cholestérol, il existerait un bon et un mauvais Hirak, ce mouvement de mobilisation populaire qui conteste publiquement et massivement le pouvoir depuis plus de deux ans. Le bon Hirak est celui qui s’était manifesté à la fin de la Présidence Bouteflika et qui voulait tourner la page de ce président vieillissant et malade. Le mauvais Hirak est celui qui persiste à manifester dans les rues des grandes villes algériennes et qui serait de plus en pls gangrené par les islamstes.

Une main tendue, mais discrètement

Place de la République où chaque semaine des représentants de l »opposition algérienne en France se retrouvent nombreux, le bruit a couru que deux généraux à la retraite avaient été envoyés à Paris pour ouvrir quelques passerelles de communications avec les opposants sur place. Mais ces émissaires avancent masqués et procèdent, comme toujours avec le pouvoir algérien, dans la plus grande discrétion. Le but est toujours de diviser les forces contestataires, de compromettre les plus conciliants et de réprimer ceux qui prétendre et débattre à ceil ouvert. « Nous voulons bien dialoguer avec le pouvoir, lachait un opposant connu dimanche Place de la République, à  condition que la négociation se fasse de façon transparent ».

C’est sans doute trop demander à un pouvoir qui en Algérie, continue à réprimer toute tentative de contestation.de la façon la plus brutale qui soit 

Alger demanderait à Paris l’extradition d’une vingtaine de réfugiés politiques