Des généraux algériens plus proches de la porte que de l’augmentation

A peine nommé à la tête du DRS algérien, le général Bachir Tartag entame une profonde restructuration et prolonge les changements opérés depuis 2011. En deux jours, l’homme qui a succédé au général Toufik à la tête du DRS a d’ores et déjà mis à la retraite pas moins de 15 généraux parmi lesquels on retrouve le général Redouane, le secrétaire particulier du général Toufik. Des colonels ont été également touchés par ces limogeages qui ne disent pas leurs noms à l’instar du colonel Okba qui avait dirigé le service de l’information au sein du DRS. Selon nos sources, ce grand ménage ne va pas s’arrêter là et va se poursuivre dans les jours à venir. Une vingtaine de hauts gradés devront partir d’ici la fin de l’année pour dégraisser le personnel du DRS. Un personnel pléthorique qui compte énormément de hauts gradés dont l’efficacité sur le terrain n’est guère prouvée. Ce ménage ne s’inscrit donc pas uniquement dans une histoire de « règlement de comptes » après le départ du général Toufik. Il s’agirait d’un véritable processus de mutation qui obéit à plusieurs critères techniques et tactiques.