Côte d’Ivoire : la France en perte de vitesse sur le plan sécuritaire

Après avoir longtemps tenu le haut du pavé, la France perdrait-elle du terrain dans le domaine de la sécurité en Côte d’Ivoire ? Plusieurs indices le laissent croire. Jusqu’en 2014, Paris avait fait détacher un général en charge du conseil militaire et stratégique auprès de la présidence d’Alassane Ouattara. Un agent de la DGSE devait par ailleurs assurer en partie la formation au renseignement. C’est n’est désormais plus le cas. Seules les forces spéciales encadrent encore la sécurité présidentielle. Dans les milieux proches des services, on regrette que la France n’ait pas suffisamment ménagé certains hommes clés du renseignement ivoirien tels qu’Alain-Richard Donwahi, secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité (CNS), l’organe d’Etat en charge de coordonner les questions relatives à la sécurité de la Côte d`ivoire.