Armée algérienne (1), la guerre des services a repris de plus belle

Au risque de voir quelques insultes et autres fake news hostiles à notre site telles qu’elles sont produites par des officines du pouvoir algérien,, Mondafrique poursuit son feuilleton sur les fratricides guerres de clan au sein de l’institution militaire algérienne 

Les principaux services sécuritaires algériens – à savoir, la DDSE (services extérieurs), la DGSI (contre espionnage) ou encore la DCSA (renseignement militaire)- continuent à se livrer une terrible guerre souterraine. Dernier épisode, le patron de la DGSI, fort malade se fait soigner en France. Du coup, ses services un peu orphelins sont la proie des principaux services sécuritaires algériens.

Très peu de photos existent du fameux général Toufik, vrai patron de l’Algérie pendant un quart de siècle

Les proches de « Toufik »: le retour 

On découvre le patron des services extérieurs ( DDSE), le général M’Henna, une vieille connaissance de Mondafrique (voir l’article ci dessous), qui est s’emparer du contrôle du Centre Principal Militaire et d »Investigation (CPMI) de Ben Aknoun, qui dépend officiellement de la DGSI. C’est qu’il a de très bonnes relations avec le patron du CPMI, le général Abdelkader Haddad, un des bras droits du redoutable général Hassan qui fut  le chef de la lutte anti terroriste durant les années noires (1992-1998). Tous ces généraux ont appartenu à la garde rapprochée du général Mohamed Mediene, dit « Toufik », le patron tout puissant des services secrets algériens durant un quart de siècle.

Après avoir été placés en prison comme les généraux Hassan et M’Henna sous le court règne du général Gaïd Salah en 2019, ou encore en fuite en Espagne pour le général Haddad, les voici de retour au coeur du pouvoir, prêts à toutes les manoeuvres, voire pire,  pour imposer leurs  méthodes et leurs protégés à tous les niveaux de l’État algérien;.

Le général M’henna demande à la France la neutralisation des opposants algériens

1 COMMENTAIRE

  1. Je n’y comprends rien à tous ces sigles, de toute façon, je ne vois pas pourquoi devrais-je vous insulter, juste parce que vous seriez critique envers le pays.
    Je suis convaincu que les deux pays ont perdu une occasion historique pour conjuguer leurs efforts en convergeant. L’instinct de prédation a prévalu et il y a encore cette idée néocoloniale qui se refuse à un projet transméditerranéen, paradoxalement cela avait tous les atouts d’être guidé par les deux peuples. Hélas, c’est l’oncle Sam qui arrivera dans peu de temps.
    Quel dommage que de se fier à la grandeur passéiste au prix d’un futur partagé. Le court terme tue la perspective, la vraie certitude du présent.

Les commentaires sont fermés.