L’opposant algérien Karim TABBOU aurait du sortir de prison le 26 Mars. Mais la justice algérienne, qui a innocenté Khaled Tebboune, le fils du président dans l’affaire dite de la cocaïne, le condamne de manière expéditive à un ans de prison ferme.
Après avoir laissé aucune information filtrer sur le malaise de Karim Tabbou survenu au tribunal de Ruisseau le mardi 24 mars, le système politique algérien est placé devant ses propres responsabilités. Les conséquences de son malaise expliquent que Karim Tabbou souffre d’une hémiplégie partielle du côté droit de l’ensemble de son corps affectant son bras et son pied droit ainsi que sa mâchoire inférieure.
Une hospitalisation désormais urgente
Seule fenêtre pour l’informations reste la page Facebook du frère de Karim, Djaffar Tabboy. Ses avocats ont fini voir l’opposant, hier jeudi, à la prison de Koléa. L’état de santé de l’opposant nécessite une hospitalisation dans une structure adaptée, ce que l’administration de la prison de Koléa refuse obstinément.
« Les médecins de l’institution carcérale de Koléa sont entrés en conflit avec la direction de la prison qui a refusé d’évacuer Karim Tabbou à l’hôpital. L’administration a fait ensuite appel à des médecins externes de l’hôpital de Koléa qui sont eux aussi entrés en conflit avec l’administration de la prison » révèle une source sûre du site « Maghreb émergent ».
Un acharnement « incompréhensible »
La pression artérielle de Karim Tabou, très irrégulière, exige une hospitalisation appropriée pour la stabiliser. Le court va et vient à l’hôpital Moustapha à partir de la prison de Koléa ne règle pas sa préoccupante situation. Des initiatives de l’opposition algérienne auprès des instances internationales sont en cour. La présidente de la sous-commission des droits de l’homme ainsi que le président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, respectivement Maria ARENA et Andréa COZZOLINO, ont fait une déclaration commune : « l’acharnement judiciaire dont est victime Karim TABBOU est incompréhensible »
