Du temps de sa splendeur, Sylvia Bongo comptait beaucoup d’amis et de soutiens en Occident. Parmi eux, l’ancienne candidate socialiste à la Présidentielle, Ségolène Royal, qu’on entend guère depuis le renversement du régime.
Vidéo : La visite de Ségolène Royal traité par la télévision gabonaise
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Par la rédaction de Mondafrique
Les images ont un côté cartes sépia, mais nous sommes au Gabon en juin 2022. Sur les photos, on voit Ségolène Royal, ancienne ministre socialiste, ancienne compagne de François Hollande et candidate malheureuse face à Nicolas Sarkozy en compagnie de Sylvia Bongo, épouse d’Ali Bongo, despote mieux « roi du Gabon ».
« Ségo » chez Bongo
Ségolène Royal, invitée pendant plusieurs jours au Gabon, ne boude pas son plaisir. Bien sûr, officiellement, la visite de l’ancienne gloire socialiste au Gabon n’a rien de politique puisqu’elle s’inscrit dans un cadre purement humanitaire via son association «Désirs d’Avenir pour la Planète». Aux côtés de Sylvia Bongo, patronne de la « fondation Sylvia Bongo pour la famille » Ségolène Royal vêtue de blanc comme son hôte visite à Bifoun à 164 kilomètres de Libreville la capitale du Gabon des « MATERNITÉS SOLAIRES » en réalité des centres de santé rénovés pour les besoins de communications. Ségolène Royal en avait profité pour louer l’action de Sylvia Bongo à propos de qui elle n’avait pas tari d’éloges sur un média local…
Silence radio
Depuis le coup d’Etat qui a renversé Ali Bongo et consacré la chute de Sylvia Bongo, Ségolène Royal s’est montrée très avare en soutien vis-à-vis de cette « chère Sylvia » assignée à résidence dans une villa à Libreville et récemment inculpée pour « blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux ». Pas si naïve que ça, Ségolène Royal s’était bien gardé de partager sur ses propres réseaux sociaux cette « visite » au Gabon tant présentée par le pouvoir de l’époque comme un soutien politique.
On peut raisonnablement penser qu’aujourd’hui, elle ne souhaiterai pas qu’on lui rappelle cette proximité (si ce n’est cette connivence) avec la femme d’un dictateur déchu qui a indubitablement du sang sur les mains…
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Beaucoup de politiques français ont toujours été profiteurs des politiques africains, sans être réellement amis. Ce qui fait, dès que « l’ami africain » chute, ce politique français profiteur disparaît dans la nature, rires, on l’a vu avec Bokassa en Centrafrique et Giscard d’Estaing, IBK au Mali avec Hollande, etc…
C’est le même sort que Sylvia Bongo subit aujourd’hui vis à vis de Ségolène Royale et certainement de plusieurs autres personnalités politiques en France, dont elle était ou plutôt elle se sentait proche (que ces profiteurs ne voyaient pas de cette manière, qui combien même elle Sylvia est d’origine française, rires, dans la mesure où elle a été la femme d’un satrape africain, Sylvia reçoit le même traitement d’éloignement de la part de ces profiteurs et compatriotes français, que celui qui est donné aux politiques africains d’origine, et ce qui est alors cohérent dans la logique de ces profiteurs politiques français, car Sylvia Bongo est gabonaise, rires et elle ne peut pas nier cela, comme elle veut donner l’impression depuis qu’elle est incarcérée. Comme quoi même étant du même pays, la trahison est toujours présente.
Mettant Ségolène à part et les probables autres personnalités politiques françaises dont Sylvia était proche, car même si elles la soutenaient, rien ne changera à son sort, leurs soutiens n’auront aucun poids pour la sortir des geôles où elle se trouve.
Donc mettant toutes ces personnalités à côté, il faut dire que Sylvia récolte ce qu’elle a semé pendant sa surpuissance, elle a encouragé les ambitions monarchiques de son fils Nourredine, comme vous l’aviez dit ici dans un article, du coup elle mérite la prison et doit rendre des Comptes pour montrer envoyer des signaux à ceux qui se croient tout puissants pour toujours, et bien d’autres actes répréhensibles qu’elle a commis.
Et je parle justement en partie de ces actes de Sylvia, dans l’encouragement et l’entêtement de son fils dans ses ambitions monarchiques, dans mon article scientifique sur les 3 familles dynastiques présidentielles africaines à savoir les familles Eyadema Gnassingbé du Togo, Bongo Ondimba du Gabon (même si Ali Bongo n’est plus mais en quelque sorte c’est toujours la même famille qui est au pouvoir, juste le noyau détenteur du pouvoir qui a changé, et je l’avais même prédit dans mon travail,ce drame shakespearien dans la famille Bongo, avant même le coup de force de Oligui, rires), et Obiang Nguema en Guinée équatoriale. Voici le lien de cet article pour les intéressés: https://www.academia.edu/105664836/EYADEMA_GNASSINGBE_BONGO_ONDIMBA_et_OBIANG_NGUEMA_Trois_Familles_Présidentielles_Dynastiques_Africaines_Uniques_au_Monde