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]]>C’est en marge de la visite d’ancienne gloires du football Africain à l’Académie de football Alima à Oyo, dans le centre du Congo, qu’a eu lieu, sous l’égide du président Denis Sassou Nguesso, la réconciliation entre Samuel Eto’o, ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun, et El Hadj Diouf, ancienne star de l’équipe de football du Sénégal, qui a par ailleurs fait les beaux jours du Racing Club de Lens.
La brouille entre les deux stars du football africain était de notoriété publique. Ces deux footballeurs s’étaient déjà croisés sur le terrain, notamment lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations en 2002, qui s’était tenue au Mali et qui avait été remportée par le Cameroun aux tirs au but. La même année, le Sénégal s’était consolé en atteignant les quarts de finale de la Coupe du Monde en Corée et au Japon.
Partenariat avec Blaise Matuidi
D’autres anciennes gloires du football africain étaient également présentes à Oyo et ont été reçues par le président Sassou, notamment le Togolais Emmanuel Adebayor, le Nigérian Jay Jay Okocha et le Ghanéen Asamoah Gyan.
Rappelons que cette académie lancée en février dernier est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement congolais et le champion du monde français d’origine congolaise Blaise Matuidi.
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]]>Le Président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a effectué le 21 août dernier une visite à l’usine Industrie Agricole du Congo, située à quelques kilomètres d’Ollombo, près du village d’Oka dans le nord du pays. Il était accompagné de son premier ministre Anatole Collinet Makosso de l’ancien Président nigérian, Olusegun Obasanjo qui dispose par ailleurs de plusieurs fermes et plantations . Le 22 août 2024, Denis Sassou Nguesso a poursuivi sa tournée en visitant ses unités agro-pastorales, toujours en compagnie de son invité de marque.
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]]>Tiré au cordeau, d’une lucidité décapante, sortant du cadre de l’intime ou de l’introspection, le roman « Parcelle à vendre » (Édition Les Lettres mouchetées) du Franco-congolais Arian Samba donne à voir les arnaques qui gangrènent les affaires foncières congolaises. Émerveillement.
Bedel Baouna
Il est acquis que le Congo-Brazzaville est corrélatif de la corruption. Pots-de-vin, détournements de fonds, scandales financiers à l’International… Mais c’est aussi l’Everest des arnaques foncières, devenues des violons d’Ingres. Il suffit de se dire proche du pouvoir – à défaut de le détenir –, il suffit d’être juge ou policier, parfois même rien du tout, et hop, on vend une même parcelle à plusieurs personnes, sans états d’âme ; circulez, il n’y a rien à voir. Combien sont-ils ces Congolais à tomber de haut lorsqu’ils apprennent que leur terrain acheté à prix d’or appartient finalement à quelqu’un d’autre, revenu d’outre-tombe ? Combien sont-ils ces Congolais qui ont été ruinés par les travaux et qu’à la fin, un jugement leur interdise de les poursuivre ? Les uns n’ont que leurs larmes pour pleurer… Les autres, un vocabulaire cru pour vomir leur beau pays, le Congo. « Ce pays, mon pays ! peuplé de clébards et de bâtards, de misérables et méprisables, de froussards, de truands, ce pays où on valorise la merde, où les escrocs sont élevés au rang de héros nationaux ; ce pays où le vol est porté par un élan particulier parce que c’est une fin en soi, et concerne par conséquent tous les morveux de ce pays ! – d’ailleurs Congo a pour deuxième nom Morveux. Antivaleurs disent-ils ? Mon cul, oui ! » (p67)
Inspiré de faits réels, « Parcelle à vendre » s’attaque à cette forme d’arnaque qui fait fureur au Congo. Un couple mixte – le mari est d’origine congolaise ; la femme, elle, française – décide de s’établir au Congo pour deux raisons : acquérir un terrain pour y construire leur pied-à-terre, et le fameux Mokélé-Mbembé, objet de recherches scientifiques d’Élisabeth. Emballée, enthousiaste, celle-ci croit dur comme fer que le Congo constitue une promesse de sérénité et de quiétude. Au point de parier que « dans trente ans, Brazzaville – et surtout Mfilou – sera un foyer mondial, à l’image de Dubaï sortie de terre en quelques années seulement… » (P14) Malgré les mises en garde de son mari, qui appréhende qu’elle « tombe de haut à force de piocher dans la boîte à superlatifs pour Brazzaville, ce qui pourrait générer en elle des syndromes délirants ou dépressifs » (p15), elle veut son terrain. Coûte que coûte. Une fois acquis, les travaux commencent. Mais la convocation du juge arrive comme une flèche. Le vertige. La chute…
À partir d’ici, l’auteur se fait psychologue : « Élisabeth essuyait déjà quelques larmes de colère et d’impuissance face à l’absurdité de la situation. La gorge nouée, elle tentait de contenir ses sanglots. Ses pensées tournaient au ralenti, elle se sentit prise d’une grande et soudaine faiblesse. Le narratif de toute cette mésaventure, du début à la fin, et, surtout, les hésitations de son mari, la paniquait, mais elle essaya de garder son calme. Ngô, lui, tremblait des pieds. Il pensait au crédit contracté à la banque pour rien… » (p63)
À ce drame, comme en écho à Shakespeare évoqué plus loin, se greffe une deuxième intrigue d’une sublime noirceur, le cadeau du juge chargé des affaires foncières, à Elisabeth ; le désir de ce juge réputé inflexible, le verbe claquant comme des fouets en liane ; de ce juge qui a coutume de clore ses jugements par dura lex sed lex ; ce juge qui n’hésite pas cependant à recevoir à son domicile de potentiels condamnés et à accepter leurs cadeaux… Comment est-ce possible ? Eh oui, c’est inscrit dans la Constitution, une autorité digne de ce nom se doit de faire des cadeaux sans que cela ne soit pris pour de la corruption… Ça ne vous dit rien ? Au Congo-Brazzaville, la mission première des hommes politiques c’est de cadeauter les populations très démunies pour subvenir à leurs propres besoins.
On peut regretter que l’auteur ait préféré davantage de références que d’inférences. C’est comme s’il avait voulu prendre le lecteur par le bras. Cependant ce roman singulier, avec des chapitres courts bien structurés, une langue inventive, cruelle et fluide à la fois, se lit rapidement. Pas de fioritures pour ce portrait sans concession d’un pays déliquescent. « Le Congo, c’était le pays aux milliers et aux milliers d’entreprises. En Afrique centrale, n’était-ce pas le pays le plus émergeant ? Il suffisait de justifier d’un local, d’une adresse, et le tour était joué. Le tout couronné par une défiscalisation massive pour les investisseurs étrangers ou locaux ».
« Au Congo, l’âge de la retraite était une vue de l’esprit, à l’image de certains directeurs de sociétés étatiques qui officiaient au-delà de quatre-vingts ans pour servir leurs compatriotes… »
La scène de la rencontre entre l’agente immobilière et le futur acquéreur, Ndombi, est tout simplement une alacrité littéraire, tant elle montre à souhait la mentalité congolaise du 21ème siècle. Tout, mais vraiment tout au Congo, se vend ou se brade. Jusqu’à l’espace aérien : jubilatoire hyperbole. « Si vous étiez venu un mois auparavant, je vous aurais proposé un domaine près du Lac Télé dans la Likouala, rien ne nous résiste. Les populations-propriétaires, on s’en serait occupé.
— Pendant qu’on y est, je peux aussi vous proposer la baie de Loango…
— La baie de Loango ? Mais c’est un site protégé… Un site historique… Êtes-vous vraiment sérieuse là ?
— Ai-je l’air d’une farceuse ?
— Ce n’est pas écrit sur le visage, vous savez !
— Je ne vais pas vous dire que notre agence opère des miracles. Notre agence peut même vous proposer une partie du ciel ou de l’espace ! Libre à vous de louer le ciel aux avionneurs ou l’espace aux astronautes, surtout qu’en ce moment toutes les grandes puissances y envoient leurs engins ! Elon Musk et Jeff Bezos ont contacté notre agence pour ça ! Je ne vais pas vous dire non plus que nous avons vendu des hectares de forêt à des Asiatiques, Malaisiens, Chinois, Cambodgiens, etc.
— Et le fleuve Congo ? Vous en avez vendu aussi ? demanda Ndombi, sarcastique.
Cet échange devenait ridicule. Il se disait qu’il perdait son temps…
— Monsieur, nous avons vendu le pétrole pour 1000 ans ! Pensez-vous que nous allons nous empêcher de brader le fleuve Congo, qui ne rapporte pas grand-chose aux Congolais ? Hein ?
Ndombi réprima un rire. »
Appuyant sur l’accélérateur du drame, Arian Samba ne s’empêche pas d’injecter dans son roman des réflexions sur la vulnérabilité, caractéristique de l’humain. Le mari d’Elisabeth se prénomme Ngô, qui signifie dans les langues congolaises panthère, tigre, lion, léopard. Mais ce n’est pas parce que c’est une fauve puissante qu’elle est à l’abri d’une défaillance, de la vulnérabilité. « Ainsi va la vie, ça a toujours été comme ça et ça n’arrive pas qu’aux autres. (…) Nganga ti nwonda ni diba, nul n’est à l’abri d’une entourloupe. Depuis que le monde est monde, se dit-il, l’arnaque a toujours existé et existera toujours ; elle ressemble à une belle dame tant elle séduit aussi bien les Africains que les Européens, les Américains que les Asiatiques. Dans cette affaire, il y a l’audacieuse ingéniosité de son auteur et la naïveté confondante de sa victime. Ma femme et moi sommes victimes parce que naïfs et que les auteurs ont été très audacieux. » (p67)
À cette dose de fatalité succède l’ironie tragique du juge Luce : « Je suis sûr que mon empathie va m’emporter !… Faire et recevoir des cadeaux, hum, c’est ça mon problème… » Et c’est justement ce qui va l’emporter. La fragilité du juge, au contraire de celle de Ndombi Ngô, renvoie ici à une note d’espoir. Même quand tout semble perdu, pourri ; même quand la dictature a tout cadenassé, verrouillé, il s’élèvera toujours une étoile, celle de son effondrement.
Caractérisation, points de vue et niveaux de langue – chez Arian Samba la colère s’exprime dans une langue familière ; la réflexion et la narration dans une langue parfois soutenue, parfois courante -, exécutent une rumba entraînante. « Parcelle à vendre » est une boisson rafraichissante dans ce petit désert littéraire congolais. Des romans noirs de cet acabit, on en veut davantage.
« Parcelle à vendre » d’Arian Samba, Les Lettres mouchetées éditions, 120 pages, 14 €
La légende du fleuve Sénégal
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]]>Dans l’ordre de préséance, son nom n’apparaît qu’à la 22 ème place sur la liste du nouveau gouvernement formé en mai dernier par le nouveau Premier ministre Anatole Collinet Makosso. Comme souvent au Congo, cette relégation protocolaire ne suffit pas à cacher la réalité : Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et du partenariat public-privé, fils du président Sassou est le ministre le plus puissant du Congo. Il peut parler directement à « papa Sassou » quand il veut.
De son petit nom « Kiki », Denis Christel Sassou Nguesso n’a jamais connu les affres de la vie des enfants congolais privés d’eau, l’électricité et même d’école du fait d’une gouvernance erratique. Le fils-ministre de Sassou Nguesso avait à peine 7 ans lorsque son père s’empare du pouvoir au Congo. Il devient élève au Prytanée militaire de Brazzaville avant de changer très vite de vocation et s’orienter vers des études de droit en France. Avec un diplôme de droit public en poche, son parcours le destinait plutôt vers une carrière juridique. Mais, quand on a un père président, surtout au Congo, on peut bifurquer sans aucune difficulté du droit vers la gestion du pétrole. En 2001, Kiki rejoint la Société nationale de pétrole du Congo (SNPC), un Etat dans l’Etat. Il grandit successivement les échelons jusqu’à en devenir le directeur général adjoint. Il profite surtout pour se servir du pétrole.
Kiki devient alors « Kiki le pétrolier ». Il mène grand train avec l’argent du pétrole en France, en Suisse, aux Etats-Unis et ailleurs. Selon un rapport d’enquête de la police française, le nouveau ministre de la Coopération internationale et du partenariat public-privé a dépensé entre 2005 et 2011, près de 460 000 euros dans l’achat des vêtements de luxe. De la Ferrari à la Aston Martin en passant par la Lomborghini et la Bugatti-Veyron, Denis Christel Sassou possède, selon les enquêteurs spécialisés, une dizaine de véhicules de luxe estimés à plusieurs millions d’euros. Il s’y ajoute une boulimie d’acquisitions immobilières payées avec l’argent du pétrole via des sociétés-écrans. Une enquête fédérale américaine a évalué à 29 millions les achats de biens immobiliers effectués par Kiki, notamment à Miami et Paris.
De l’enrichissement personnel à la politique, il n’y a souvent qu’un pas en Afrique. Et dans le cas de Denis Christel, ce fut d’autant plus facile qu’il a été incité par son père qui ne rêve que d’une chose : laisser le fauteuil président à un autre Sassou. Du fait de son patronyme, Kiki, qui n’a jamais accroché une banderole, ni distribué un tract du parti, se retrouve bombardé en 2011 au bureau politique, le saint des saints du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir). L’année suivante, il devient député national au titre d’Oyo, fief électoral des Sassou dans la région de la Cuvette. Toujours avec les encouragements de son père. Son entrée dans le tout premier gouvernement formé après la réélection de son père est une nouvelle étape dans sa marche forcée vers le fauteuil présidentiel. Signe de cette ambition, Kiki avait publié en 2018 un ouvrage de 64 pages intitulé « Ce que je crois » aux éditions de la Fondation Perspectives d’Avenir. Beaucoup de Congolais y avaient vu sa volonté de briguer la succession de son père en 2021 espéraient que celui-ci aujourd’hui âgé de 77 années prenne sa retraite.
Kiki a dû ravaler son ambition sans pour autant y renoncer. Son entrée au gouvernement va donc lui permettre de parfaire sa stature internationale. Surtout avec son maroquin de la Coopération internationale qui lui offre une grande opportunité de rencontrer les décideurs de la planète et d’étoffer son carnet d’adresses. En 2026, date de la fin de son nouveau mandat, Sassou aura 82 ans ; son fils Kiki aura passé cinq années au gouvernement. Après avoir gravi tous les échelons au Congo, il aura donc bâti la stature internationale qui en fait un dauphin légitime. Il ne restera alors à Kiki qu’à obtenir l’investiture du PCT comme candidat à la présidentielle. Ce dont s’occupera, certainement, son père.
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]]>Cet article Congo Brazzaville, Lucien Ebata dément avoir été placé en garde à vue est apparu en premier sur Mondafrique.
]]>Lucine Ebata, le « Monsieur pétrole » du président Sassou, aurait été interpellé à son arrivée au Bouget en possession de sommes importantes en liquide, indiquait la « lettre confidentielle » « Agrica Intelligence »,que Mondafiru reprenait vendredi D’après d’autres sources, l’oligarque congolais dont on connait les liens avec de nombreuses personnalités politiques françaises dont DSK,ancien patron du FMI,a belet bien été interrogé par les douanes françaises. À suivre
L’interpellation de Lucien Ebata, « Monsieur Pétrole » de Sassou et ami de DSK
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]]>Cet article La police de Sassou aux trousses du fantôme de Modeste Boukadia est apparu en premier sur Mondafrique.
]]>Semaine agitée pour les services de police de la capitale économique du pays.Figure de l’opposition, Boukadia vit en exil en France après avoir écopé de 30 ans de travaux forcés pour « atteinte à la sécurité » de l’Etat. Plus précisément, au motif que lors d’une manifestation en 2013, certains de ses partisans avaient brandi une pancarte portant l’inscription « Gouvernement = Carton rouge », mais encore réclamé la « démission du gouvernement ». On n’invente rien.
Devant l’évidente gravité des faits, ajouté au fait que la dite manifestation n’aurait pas été déclarée avec tout le formalisme requis, la justice n’avait donc pas molli… 30 ans ! Toujours est-il que l’imminence d’une conférence de presse du condamné met en évidence
Branle-bas-de-combat donc. Et le préfet de saisir la Direction de la surveillance du territoire ( DST) , mais aussi la gendarmerie, afin de mettre la main sur le dangereux criminel.
Dans la fièvre de cette traque, on croit repérer ainsi successivement Boukadia- rebaptisé pour l’occasion « Fantômas »- au Gabon, prêt à sauter nuitamment la frontière, ou encore tapi dans la jungle impénétrable du Mayoumbe.
Fausse piste, il se serait en fait déjà infiltré à Pointe-Noire…
S’en suit assez logiquement une rafle dans la ville de tout ce qui ressemble à un militant du CRDC, avec placement en garde à vue, interrogatoires ; le grand jeu. On ne rigole plus. Le préfet s’impatiente…Les interpellés ne tardent pas à se mettre à table : « Oui, une conférence de presse est imminente. Oui, la réunion sera effectivement présidée par Boukadia en personne.On ne saurait le nier ».
Un détail va toutefois rafraîchir quelque peu l’ambiance. Poussés dans leurs derniers retranchements, les gardés à vue précisent que Boukadia doit intervenir depuis Paris… En visio-conférence !
Certes le ridicule ne tue pas, mais l’affaire du retour Boukadia remonte jusqu’ à Sassou qui demande au Préfet après lui avoir remonté les bretelles de relâcher – discrètement – les gardés à vue.
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]]>Pour comprendre de quoi il retourne, un petit retour en arrière s’impose.
A l’été 2019, la Française Christine Lagarde s’apprête à quitter la direction du FMI pour la Banque Centrale Européenne et sous l’injonction de Paris, décide d’accorder un prêt – sur 3 ans – de 450 millions de $, tant la situation des finances publiques du Congo-Brazzaville est catastrophique.
Ces 450 millions ne représentent qu’une goutte d’eau dans l’océan de dettes accumulées par le pays, soit environ 10 milliards de $ en 2020, voire plus de 12 milliards, selon Global Witness, une ONG anglo-saxonne qui ne lâche pas le régime Sassou.
Cette « facilité de crédit » alors accordée par le Fonds est d’ailleurs tantôt qualifiée « d’aumône » ou avec ironie de « cadeau de départ de Mme Lagarde ».
Si l’influence de la France est traditionnellement forte au sein de l’institution monétaire, celle-ci est en perte de vitesse, et ce sont les USA, principal bailleur de fonds, qui détiennent les cordons de la bourse.
Une Bulgare, sans poids politique, Kristalina Gueorguieva, succède à Christine Lagarde.
Dans la foulée de cet accord, un premier versement de 45 millions de $ est bien effectué.
Mais il ne faut pas deux mois pour que, sous la pression de Trump et de l’administration US, ce « deal diplomatique » soit remis en cause. Très vite est en effet mis en évidence que les autorités congolaises, pourtant conseillées par un expert incontesté des arcanes du FMI, Dominique Strauss Kahn, ont grossièrement menti sur l’ampleur de leur dette.
Ce qui au demeurant ne surprend personne.
En décembre 2019, les versements du FMI sont donc brutalement interrompus. « Ce n’est pas un coup d’arrêt, juste un léger report », assure alors l’inébranlable porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.
Un léger report qui perdure donc depuis deux ans et auquel le FMI n’a pas décidé de mettre un terme, telle est la seule véritable décision concrète prise par le Fonds le 24 septembre dernier.
Il faut certes être expert en langue de bois pour décrypter un communiqué du FMI. Ainsi, au chapitre des progrès et avancées dont on se félicite à Brazzaville, on relève que la dette du Congo est passée du stade « d’insoutenable » à celui d’« en détresse » (sic).
Ce qui donne (traduit en Moungalla) : « la viabilité de la dette a été rétablie ».
Autre « bon point » décerné par le Conseil d’administration du FMI au gouvernement congolais dirigé par un tout nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, ses « intentions » (re-sic) de lutter contre la corruption, pour la transparence, etc.
Mais, pour le FMI, les intentionsne suffisent manifestement pas pour lâcher le moindre petit dollar.
A signaler encore cette perle ubuesque figurant dans les recommandations / injonctions du Fonds monétaire. A savoir celle pressant Brazzaville « de réduire les revenus pétroliers en réponse à la transition mondiale vers des économies bas carbone ».
On croit rêver ! Sachant que 80 à 90 % des recettes de l’Etat émanent de la production pétrolière, le gouvernement congolais est donc invité à soigner une dette « en détresse » en réduisant la source quasi unique de ses revenus…
En réalité et au regard de la – relative – modicité des sommes en jeu, pas plus que Trump, le présumé « multi-latéraliste » Joe Biden n’a l’intention de verser un même Kopeck à un Congo-Brazza en passe de devenir à ses yeux une colonie chinoise.
En pleine guerre froide avec Pékin, il n’a pas échappé à Washington que le principal créancier de Brazzaville c’est Pékin (environ 30 % de la dette congolaise) soit deux à trois milliards de $, et que tout financement du gouvernement congolais revient à alimenter les entreprises de BTP chinoises.
Au fil des années, la Chine est ainsi devenue propriétaire de pans entiers de l’économie congolaise et notamment d’équipements stratégiques : ainsi, routes, ponts, barrages, centrales électriques, télécommunications, exploitations forestière, etc. sont désormais sous le contrôle de Pékin.
Exemple hautement symbolique, la route numéro 1, principale artère stratégique du pays qui relie la capitale au port de Pointe-Noire et qui est désormais sous concession chinoise pour 30 ans.
Chaque Congolais qui l’emprunte doit ainsi aujourd’hui payer sa dîme à Pékin en passant au péage. « Les Congolais sont devenus locataires des Chinois dans leur propre pays » s’indigne ainsi Andréa N’Gombet, ex-candidat à la dernière présidentielle, et l’un des plus virulents détracteurs de l’emprise chinoise en République du Congo.
L’Assemblée Nationale, lieu au moins théorique de souveraineté, a été construite et équipée du sol au plafond par des ouvriers chinois comme de très nombreux bâtiments publics, (palais présidentiel de Sibiti) ce qui fait dire aux plus suspicieux, que pas un bruit de couloir, une délibération, n’échappent aux services de renseignements chinois. Il est encore notoire que la fortune personnelle des oligarques congolais a trouvé refuge dans des banques chinoises. A l’abri certes des procédures judiciaires de l’Occident mais avec en retour une dépendance totale de ces même dirigeants congolais aux desideratas de Pékin.
Un lieu commun tend à affirmer que les Etats-Unis ne « s’intéressent pas ou peu à l’Afrique ».
Ce qui se passe actuellement en République Démocratique du Congo démontre le contraire. Une vaste offensive des Américains s’y déroule depuis l’élection de Félix Tshisekedi et la mise hors jeu de son prédécesseur Kabila pour saper les positions acquises (notamment dans le domaine minier) par les Chinois dans cet immense pays (le deuxième d’Afrique par sa superficie) et gorgé de matières premières.
Le FMI a, cet été, consenti une facilité de crédit de 1,5 milliard de $ à la RDC. Quelques jours après cet accord, les USA, accordaient directement 1,6 milliard de $ d’aides supplémentaires.
Le message est clair.
Qui peut soutenir que les conditions de gouvernance, de corruption, de gestion des finances publiques de la RDC puissent être données en exemple à son petit voisin le Congo-Brazzaville ?
Et justifier ainsi sur cette base un tel engagement financier de l’Amérique ?
Aussi les spéculations sur le « dernier mandat » de Sassou N’Guesso et la transmission annoncée du pouvoir d’un claquement de doigt à son fils « Kiki 1er » apparaissent elles bien aventureuses.
Dans le contexte de guerre froide qui s’affirme chaque jour plus intense entre la Chine et les Etats-Unis, il est illusoire de penser que les Etats-Unis ne vont pas s’impliquer très fortement dans cette succession et laisser sans réagir, le soin à un clan affidé à Pékin par ailleurs ultra minoritaire dans le pays, le soin de gérer un Etat en passe de devenir une concession chinoise.
Si le Congo-Brazzaville (342 000 Km2et 5 millions d’habitants) est un nain géographique et humain à côté de la RDC (2 340 000 km2et 100 millions d’habitants) il occupe néanmoins une position hautement stratégique avec une façade maritime et un port en eau profonde (Pointe-Noire) dont est dépourvue la RDC, laquelle, avec plus de 9 000 Km de frontières, ne dispose que de 37 km de façade océanique et aucun port digne de ce nom.
Pays de transit, le Congo-Brazzaville se rêve depuis des décennies en « hub » de l’Afrique centrale, et sa position géographique en fait, certes, la voie naturelle et incontournable des exportations de tout l’hinterland vers l’Occident.
Mais le pays rongé par les divisions et dont 80 % de la population est tenue à l’écart depuis 30ans de toute vie sociale, politique et économique, est aussi entouré de très puissants voisins, la RDC et l’Angola non dénués d’appétits.
Ici se situe certainement le véritable enjeu de la succession d’un Sassou N’Guesso toujours vissé sur son trône, mais assis sur une poudrière.
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]]>Cet article Congo Brazzaville, retour à la case prison pour le Général Mokoko. est apparu en premier sur Mondafrique.
]]>Le général Mokoko, figure important de la vie publique congolaise depuis un quart de siècle et principale figure d’opposition, avait été condamné à 20 ans de travaux forcés pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » au lendemain de la présidentielle de 2016 après en avoir contesté les résultats. Et à la suite d’une campagne de presse grossière à laquelle avait participé, toute honte bue, le journal Jeune Afrique, dont le rédacteur en chef François Soudan, marié à une ministre congolaise, a partie liée avec le régime du président Sassou.
En septembre 2019, Jean-Yves le Drian, ministre français des affaires étrangères, avait publiquement demandé à Sassou N’Guesso lors d’une visite de ce dernier à Paris « des actes » en faveur de Mokoko. « Je le lui ai dit avec fermeté ! » avait alors précisé le ministre. Disons que le ministre français est plus efficace dans les coups tordus en faveur des dictateurs africains et arabes ppiur eur vendre des armées que dans les tentatives pour apaiser les esprits et ramener la paix civile
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]]>Cet article Congo Brazzaville, la piste du suicide de Christian Barros se confirme est apparu en premier sur Mondafrique.
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