Ces Excellences du Quai d’Orsay qui nous coutent cher

En juin 2017, selon le site officiel du Quai d’Orsay, le réseau diplomatique et consulaire de la France comprenait 182 ambassadeurs et 89 consuls généraux et consuls. C’est le second réseau diplomatique derrière celui des États-Unis d’Amérique.

Des ambassadeurs « thématiques »

Une petite trentaine d’ambassadeurs thématiques constituent l’originalité de ce réseau. Ils sont souvent nommés par simple note de service, alors que la Constitution précise que les ambassadeurs sont nommés par décret en Conseil des ministres.

A quoi sert Ségolène Royal, ambassadrice des Pôles Arctique et Antarctique? La question mérite d’être posée
Ces ambassadeurs sont pour la plupart des diplomates incasables ou des personnalités politiques en pré -retraite comme Gilles de Robien et dernièrement Ségolène Royal, nommée ambassadrice des Pôles Arctique et Antarctique.
Les intitulés de ces ambassadeurs thématiques montrent à quel point ils sont totalement inutiles, car leurs missions relèvent des services centraux ou des ambassadeurs en poste à l’étranger. On y trouve par exemples des ambassadeurs chargés de la cohésion sociale, de la coopération décentralisée avec l’Asie , de la criminalité organisée, de l’adoption internationale, de la mobilité externe des cadres du ministère des affaires étrangères, du partenariat oriental de l’Union européenne etc…
Trois ambassades à Rome
Les ambassades l’étranger sont aussi pléthoriques et ne correspondent nullement aux enjeux mondiaux et peuvent être utilement remplacées par les ambassades de l’Union européenne. Peut-on encore conserver des ambassades dans chacun des États d’Amérique centrale, trois ambassades à Rome, deux à Vienne, une au Vanuatu et une aux Fidji ?
Aucun président de la République n’a pu rationaliser la carte diplomatique de la France. Depuis la fusion avec le ministère de la Coopération, les économies du Quai ont été faites sur le dos de l’aide au développement, des experts techniques internationaux et des subventions aux institut français, qui sont souvent à l’agonie. Les excellences vont-elles enfin être touchées par la lutte contre  » l’addiction aux dépenses publiques » ? Rien n’est moins sûr ?