Tchad : la transition militaire en panne sèche 

Depuis la disparition brutale du président Idriss Deby Itno et la mise en place d’un Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par son fils, le général Mahamat Idriss Deby Itno, rien n’a véritablement bougé dans le pays.

Le Conseil national de transition, censé jouer le rôle de parlement pendant la transition, n’a pas toujours pas été mis en place. Le dialogue national qui devrait réunir l’ensemble des forces vives du pays, y compris les groupes politico-militaires, n’est même pas encore à ses premiers pas. A ce jour, ni la date, ni l’agenda, ni la qualité des participants, encore moins le format n’ont fait l’objet de discussions entre les différentes parties prenantes de la société tchadienne.

Des promesses envolées

Le retard pris par les différents chantiers amène à penser que le CMT ne pourra pas tenir la promesse d’organiser la présidentielle et des élections législatives, libres, démocratiques et transparentes d’ici la fin de la période de 18 mois, comme convenue avec l’Union africaine et le reste de la communauté internationale.  

Tchad : Répression et abus depuis la mort d’Idriss Déby