Le président du syndicat des hôpitaux privés, Sleiman Haroun, a prévenu vendredi que certains types d’anesthésiants étaient en rupture totale de stock au Liban et que certaines opérations chirurgicales non urgentes étaient de facto repoussées, dans un contexte de grave crise sanitaire dans un pays en plein effondrement depuis 2019.
« Les médicaments pour les anesthésies locales sont en rupture de stock à 90%, et ceux pour les anesthésies générales subissent des manques dans la plupart des hôpitaux », a mis en garde le médecin, dans un entretien au quotidien panarabe Al-Charq al-Awsat.
« Pas plus de 15 jours »
« L’importateur a livré ces produits mais en les rationnant sévèrement. Nous demandons, par exemple, 20 boîtes mais nous n’en recevons que deux », a déploré M. Haroun. « Notre stock d’anesthésiants ne tiendra pas plus de 15 jours (…) C’est pour cela que nous reportons certaines chirurgies non urgentes », a-t-il prévenu.