La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a imposé des exigences de gouvernance aux autorités du Congo-Brazzaville, après la conclusion « positive » la veille d’une mission sur un projet de programme entre le Fonds et le pays africain.
« Je suis contente qu’au terme de longues discussions et de laborieux travaux, l’équipe chargée de travailler sur le projet de programme ait conclu de manière positive sa mission hier », a affirmé Mme Lagarde lors d’une conférence de presse à l’occasion des réunions de printemps du FMI.
« Le projet sera ensuite soumis au conseil d’administration et c’est à l’issue du conseil d’administration que l’on saura exactement quels sont les financements et quels sont les conditions associées à ce programme », a-t-elle ajouté, avant de citer les exigences du FMI.
« Nous avons des exigences en matière de gouvernance qui devront être mises en place très vite après l’approbation du conseil d’administration et qui nous paraissent de nature à garantir une bonne utilisation des finances publiques et la bonne réalisation des objectifs du programme », a-t-elle expliqué.
Après avoir masqué une partie de sa dette, le Congo avait repris des négociations avec le FMI, afin de relancer l’économie d’un pays victime de la chute des prix du pétrole, comme d’autres pays d’Afrique centrale.
Selon une enquête du quotidien français Le Monde, publiée début avril, le Congo-Brazzaville aurait par ailleurs contourné des règles du FMI dans les années 2000 à l’aide d’un montage financier mis sur pied par Total, des affirmations démenties par ce groupe français.
Avec l’AFP