La jeune et nouvelle députée d’ « En Marche », élue par la 10 ème circonscription des Français de l’Etranger (Moyen Orient et une partie de l’Afrique), Amelia Lakrafi, était à nouveau à Nouakchott au début du mois de janvier 2018.
Lors d’un diner officiel organisé par le principal lobbyist du régime mauritanien à Paris, le consultant Jemal M.Taleb, avec lequel elle a des liens étroits, l’élue rencontrait plusieurs diplomates en poste à Nouakchott, dont l’ambassadeur de France. Le but de ces agapes était clairement d’accréditer l’idée que le nouveau président français, Emmanuel Macron, était un fidèle soutien du président Aziz- ce qui est tout à fait inéxact.
Nouakchott for ever
Elue en juin, la députée, devenue vice présidente du groupe d’amitié avec le Congo du très démocrate président Sassou, choisissait Nouakchott pour son premier voyage aun nom d’ « une mission d’étude sur la sécurité au Sahel », dont on a perdu la trace depuis. Au quai d’Orsay, beaucoup s’étonnèrent d’une telle initiative de la part de la représentante de 49 pays africains et arabes, mais dont la Mauritanie ne faisait pas partie.
Mais ce n’est pas tout. Lorsque le 12 décembre 2017 le président mauritanien souhaite organiser, avec l’aide toujours de l’infatigable Jemal M. Taleb, un colloque à l’Assemblée Nationale, c’est la députée Amelia Lakrafi qui figure en t!te des cartons d’invitation adressés aux amis de la Mauritanie.