« Parlons, il est temps », la première pièce du libanais Philippe Aratingi (1/2)

Acclamée au Liban et à Paris, la pièce du cinéaste Philippe Aractingi revient à l’Essaïon, revisitant avec humour ses déboires artistiques. Entre vie et mort, guerre et paix, rires et larmes, Philippe Aractingi revisite, avec humour et autodérision, ses souvenirs et ses déboires avec diverses langues artistiques. Une création multimédia singulière et poignante, au discours universel.

Un entretien de Christophe Barrayre

Philippe Aractingi est un auteur, réalisateur, documentariste et acteur franco-libanais né à Beyrouth. Autodidacte, il réalise plus de soixante-dix documentaires et quatre longs métrages primés dans différentsFestivals à travers le monde. « Parlons, il est temps » est sa première pièce de théatre.

Un jour, au Liban, une crise financière, puis une explosion au port de Beyrouth qui détruit tout. Le temps s’arrête. Cette pièceexplore le multilinguisme, la quête de soi à travers les langues et les identités d’un pays déchiré
par la guerre, où la parole est souvent réprimée.

Dans cette pièce, se mêlent un récit, des films projetés sur des écrans disloqués, de la musique et parfois même de la danse. C’est l’histoire d’une recherche, celle d’un artiste qui tente de comprendre les raisons de son silence.

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)