Irak - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/irak/ Mondafrique, site indépendant d'informations pays du Maghreb et Afrique francophone Tue, 07 Nov 2023 09:08:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.2 https://mondafrique.com/wp-content/uploads/2017/11/logo_mondafrique-150x36.jpg Irak - Mondafrique https://mondafrique.com/tag/irak/ 32 32 L’engagement de Brigades irakiennes pro Hamas https://mondafrique.com/international/lengagement-de-brigades-irakiennes-pro-hamas/ Tue, 07 Nov 2023 09:06:34 +0000 https://mondafrique.com/?p=99614 Le ciblage des bases US en Irak et en Syrie vient en appui à la bataille « Déluge d’Al-Aqsa », qui se poursuit.Le Pentagone a admis que « les forces américaines avaient été attaquées au moins 12 fois en Irak et 4 fois en Syrie la semaine dernière ».

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Le ciblage des bases US en Irak et en Syrie vient en appui à la bataille « Déluge d’Al-Aqsa », qui se poursuit.Le Pentagone a admis que « les forces américaines avaient été attaquées au moins 12 fois en Irak et 4 fois en Syrie la semaine dernière ».

Un groupe armé se faisant appeler « Résistance islamique en Irak », qui est une organisation regroupant plusieurs milices irakiennes soutenues par l’Iran, a affirmé dans un communiqué publié sur Internet que ses combattants avaient mené trois attaques à différentes heures lundi contre la base aérienne d’Aïn al-Assad près de la ville d’al-Baghdadi, à environ 190 km au nord-ouest de Bagdad, la capitale irakienne.

Ce groupe a également déclaré que ses combattants avaient attaqué une base militaire accueillant des forces américaines près de l’aéroport d’Erbil, capitale de la région semi-autonome du Kurdistan dans le nord de l’Irak, indique ce communiqué sans fournir plus de détails.

De plus, le groupe armé a revendiqué deux attaques supplémentaires contre deux bases militaires des Etats-Unis en Syrie, l’une dans la région de Tell Beydar près de la ville d’al-Hasakah et l’autre contre la base militaire d’al-Tanf près des frontières de la Syrie avec l’Irak et la Jordanie, selon ce communiqué.

Les Américains attaqués en Syrie

Il y a quelques jours, « les combattants de la résistance irakienne » ont ciblé la base d’occupation américaine de l’aéroport d’Abu Hajar – Kharab al-Jir dans le nord-est de la Syrie avec une salve de missiles, confirmant que leurs cibles avaient été directement touchées.

Le 29 octobre, des milices armées ont pris pour cible la base du champ pétrolier d’Al-Omar, dans la campagne de Deir ez-Zor. Cela a été précédé par le ciblage de la base US d’Al-Shaddadi en Syrie via des drones, confirmant qu’ils avaient directement touché leurs cibles.

Les mêmes groupes ont bombardé à plusieurs reprises la base Aïn al-Assad et la base Harir adjacente à l’aéroport d’Erbil au Kurdistan irakien avec des drones, ainsi que la base d’Al-Tanf en Syrie. Même le gazoduc reliant le champ gazier de Koniko et le désert d’Abou Khashab, dans la campagne de Deir ez-Zor en Syrie, n’a pas été épargné.

*Source : Xinhua

*Source : Perspectives Med

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Trois soldats morts en Irak en dix jours https://mondafrique.com/confidentiels/deux-soldats-francais-de-loperation-chammal-meurent-en-irak/ Tue, 29 Aug 2023 15:56:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=94976 Les 18 et 20 août, le sergent Baptiste Gauchot et l’adjudant Nicolas Latourte ont perdu la vie en Irak, tous les deux dans le cadre d’une mission de formation de l’armée irakienne selon le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu. Un troisième soldat est décédé ce madi29 aoüt. Ce drame rappelle que dans le cadre […]

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Les 18 et 20 août, le sergent Baptiste Gauchot et l’adjudant Nicolas Latourte ont perdu la vie en Irak, tous les deux dans le cadre d’une mission de formation de l’armée irakienne selon le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu. Un troisième soldat est décédé ce madi29 aoüt.

Ce drame rappelle que dans le cadre des « Opératins Extérieures » de l’armée française, la France est présente également au Moyen Orient, y compris en Irak, via l’opération Chammal. Dans quel but? Avec quels résultats? On ne le saura guère en lisant les réactions convenues des autorités françaises. Dans un communiqué, l’Élysée indique que le chef de l’État français « réaffirme son soutien au peuple et aux autorités irakiennes et la détermination de la France à continuer d’œuvrer à leurs côtés pour l’instruction de leurs forces de sécurité qui luttent contre le terrorisme ».,

Comme l’indique le site internet du ministère français des Armées, l’opération Chammal a été lancée le 19 septembre 2014. Elle représente le volet français de l’opération de la Coalition internationale « Inherent resolve » (OIR), rassemblant 80 pays et 5 organisations internationales. Son but : apporter un soutien militaire aux forces irakiennes engagées dans la lutte contre le groupe État islamique, « aujourd’hui contraint à l’insurrection ». L’opération s’étend également à la Syrie comme le montre une carte sur le site.

Toujours d’après le ministère français des Armées, près de 600 militaires français sont déployés au Levant dans le cadre de l’opération Chammal. Il indique que les forces de la Coalition internationale en Irak ne conduisent plus d’opération au sol depuis le 1er janvier 2022. « Les missions d’OIR ont évolué vers des activités de conseil, d’assistance et d’autonomisation » à travers trois mots d’ordre « ‘Advise, Assist, Enable’ (en français : ‘conseiller, assister, permettre’) », explique le ministère des Armées.

Il poursuit : « C’est dans cette dynamique que les armées françaises soutiennent les forces locales engagées » contre le groupe État islamique, « à travers deux piliers complémentaires ». Le premier pilier « appui » consiste en « un soutien militaire aérien et maritime aux Forces de sécurité irakiennes (FSI) ». Le second pilier, « conseil », consiste en « un accompagnement du commandement irakien des opérations dans sa mission de stabilisation de la région ».

Une guerre au départ américaine 

La guerre que les États-Unis ont mené en Irak sous le nom d’ « Iraqi Freedom », avait été entreprise pour empêcher l’Irak de stocker et d’utiliser des armes de destruction massive. On sait aujourd’hui que ces armes de destruction massive n’existaient pas.

La guerre a commencé par des bombardements le 19 mars 2003. Les forces américaines et alliées n’ont quitté l’Irak qu’en 2011, soit neuf ans plus tard. Mais les États-Unis ont repris d’importantes opérations militaires en Irak et en Syrie à la fin de 2014 pour chasser l’État islamique (« ISIS » ou « ISIL ») d’Irak et de Syrie. Les opérations militaires américaines se poursuivent encore aujourd’hui.

Les coûts totaux pour les Américains atteindront environ 2890 milliards de dollars du début de l’intervention à 2050.

Le Bilan humain

Des milliers de combattants locaux et internationaux – des forces armées et de la police irakiennes aux combattants des États-Unis et d’autres alliés – ont été tués et blessés. Si l’on y ajoute les civils en Irak (depuis l’invasion américaine en 2003) et en Syrie (à partir de 2014), le nombre de décès va de 550 000 à 580 000 personnes.

Ce chiffre de plus d’un demi-million de morts peut être multiplié par deux, trois ou quatre en raison de causes indirectes telles que les malnutritions liées à l’état de réfugié, le manque d’accès à l’eau potable, aux soins de santé et aux maladies évitables.

Plus de 7 millions de personnes originaires d’Irak et de Syrie ont un statut de réfugié et près de 8 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur des deux pays.

La dévastation des infrastructures locales et les conséquences environnementales, y compris les émissions de gaz à effet de serre liées à la guerre et les dommages causés aux écosystèmes locaux et régionaux, dureront bien au-delà des grands combats. En effet, les coûts totaux finaux de la guerre américaine en Irak et en Syrie ne peuvent pas encore être calculés. Les forces américaines continuent de frapper l’Etat islamique depuis les airs et le sol.

 

 

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Les enfants d’Abraham brouillés pour l’éternité https://mondafrique.com/libre-opinion/les-enfants-dabraham-brouilles-pour-leternite/ Sat, 22 Apr 2023 18:24:15 +0000 https://mondafrique.com/?p=89345  La quasi-simultanéité de la Pâque chrétienne, de la Paque juive et du Ramadan en 2023 est une occasion de s’interroger sur les persécutions religieuses au Moyen Orient. Force est de constater que les chrétiens souffrent le martyre presque partout. Certes, Abou Dhabi a inauguré une « Maison abrahamique », dotée d’une église, d’une mosquée et […]

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 La quasi-simultanéité de la Pâque chrétienne, de la Paque juive et du Ramadan en 2023 est une occasion de s’interroger sur les persécutions religieuses au Moyen Orient. Force est de constater que les chrétiens souffrent le martyre presque partout.

Certes, Abou Dhabi a inauguré une « Maison abrahamique », dotée d’une église, d’une mosquée et d’une synagogue. Bien sur, l’Arabie Saoudite a mis sous tutelle  la puissante confrérie wahabite. Ces signes d’ouverture – à moins qu’il ne s’agisse d’une stratégie d’affichage- se perdent pourtant dans les sables de l’intolérance religieuse qui domine au Moyen Orient. Ces dernières décennies ont été notamment une suite de désastres pour les chrétiens dans cette région du monde. 

En Irak, les fanatiques de l’État islamique ont commis des crimes de guerre contre la communauté chrétienne à partir de 2014, date à laquelle ils ont pris le contrôle d’une partie du pays. Les atrocités ont été commises dans les trois villes à prédominance chrétienne: Hamdaniyah, Karamlays et Bartella. La communauté chrétienne d’Irak qui était de 1,4 million avant la guerre, est aujourd’hui estimée à moins de 250000.

En Syrie, le soulèvement général de 2011 contre le pouvoir de la famille Assad est rapidement devenu meurtrier pour les chrétiens. Ils ont été pris en tenaille par les forces demeurées fidèles au régime et les milices islamistes comme Al Qaeda ou d’autres soutenues par des États et institutions islamistes de la région. Le régime a habilement exploité les conflits religieux latents en libérant un grand nombre d’extrémistes islamistes de ses prisons. Les chrétiens qui représentaient un groupe de plus de deux millions de personnes en Syrie avant la guerre, n’en représentent plus qu’un tiers environ aujourd’hui. 

En Égypte, le bref règne des Frères musulmans entre 2012 et 2013 a terrifié une communauté copte déjà marginalisée et cimenté leur soutien à l’armée qui a pris le pouvoir. Néanmoins, des violences sporadiques éclatent régulièrement contre les Coptes et ce climat hostile génère un flux de départs qu’il est difficile de quantifier. Les Coptes qui représentaient 15 millions de personnes sous Anouar el Sadate n’en représenteraient plus que la moitié aujourd’hui.

En Jordanie, le nombre de chrétiens a également chuté, et en Cisjordanie l’Autorité Palestinienne demeure étrangement inactive chaque fois que des violences sont commises contre les arabes chrétiens. 

En Iran, l’existence d’églises ou de foyers chrétiens est considérée par le régime islamiste comme une tentative des pays occidentaux de saper l’islam et son autorité. Les 1.2 millions de chrétiens iraniens et surtout les musulmans qui se sont convertis vivent dans un climat de grande précarité.

 

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Un million de « disparus » en Irak en cinquante ans https://mondafrique.com/limage-du-jour/un-million-de-disparus-en-irak-en-cinquante-ans/ Thu, 06 Apr 2023 07:39:14 +0000 https://mondafrique.com/?p=88649 Jusqu’à un million de personnes ont « disparu » en Irak au cours du dernier demi-siècle qui va du régime dictatorial de Saddam Hussein, à l’Etat islamique en passant par l’occupation militaire dirigée par les Etats-Unis, ont annoncé mardi les Nations Unies. Le Comité des disparitions forcées de l’ONU a exhorté l’Irak à rechercher les […]

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Jusqu’à un million de personnes ont « disparu » en Irak au cours du dernier demi-siècle qui va du régime dictatorial de Saddam Hussein, à l’Etat islamique en passant par l’occupation militaire dirigée par les Etats-Unis, ont annoncé mardi les Nations Unies.

Le Comité des disparitions forcées de l’ONU a exhorté l’Irak à rechercher les victimes et à punir les auteurs. Il n’y a pas eu de réaction immédiate d’un porte-parole du gouvernement irakien ou du ministère de l’Intérieur, a rapporté Reuters.

Selon le rapport de l’ONU, environ 290 000 personnes, dont quelque 100 000 Kurdes, ont été victimes de la « campagne génocidaire » de Hussein au Kurdistan entre 1968 et 2003,. Les disparitions se sont poursuivies après l’invasion menée par les États-Unis en 2003, qui a vu la capture d’au moins 200 000 Irakiens, dont près de la moitié étaient détenus dans des prisons gérées par les États-Unis ou la Grande-Bretagne. Une nouvelle vague d’enlèvements a accompagné la proclamation par l’État islamique d’un califat sur une partie du territoire irakien. 

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Le bilan désastreux de vingt ans de guerre en Irak https://mondafrique.com/decryptage/le-bilan-desastreux-de-vingt-ans-de-guerre-en-irak/ Wed, 22 Mar 2023 09:49:37 +0000 https://mondafrique.com/?p=87703  Pour le 20ème anniversaire de la guerre en Irak, le Watson Institute de l’Université de Brown aux Etats unis a calculé la charge financière et humaine pour les Etats Unis de vingt ans de guerres (2003-2023) en Irak et en Syrie: plus d’un demi-million de morts et 2900 milliards de dollars dépensés. La guerre que […]

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 Pour le 20ème anniversaire de la guerre en Irak, le Watson Institute de l’Université de Brown aux Etats unis a calculé la charge financière et humaine pour les Etats Unis de vingt ans de guerres (2003-2023) en Irak et en Syrie: plus d’un demi-million de morts et 2900 milliards de dollars dépensés.

La guerre que les États-Unis ont mené en Irak sous le nom d’ « Iraqi Freedom », a été entreprise pour empêcher l’Irak de stocker et d’utiliser des armes de destruction massive. On sait aujourd’hui que ces armes de destruction massive n’existaient pas.

La guerre a commencé par des bombardements le 19 mars 2003. Les forces américaines et alliées n’ont quitté l’Irak qu’en 2011, soit neuf ans plus tard. Mais les États-Unis ont repris d’importantes opérations militaires en Irak et en Syrie à la fin de 2014 pour chasser l’État islamique (« ISIS » ou « ISIL ») d’Irak et de Syrie. Les opérations militaires américaines se poursuivent encore aujourd’hui.

Les coûts totaux pour les Américains atteindront environ 2890 milliards de dollars du début de l’intervention à 2050.

Le Bilan humain

Des milliers de combattants locaux et internationaux – des forces armées et de la police irakiennes aux combattants des États-Unis et d’autres alliés – ont été tués et blessés. Si l’on y ajoute les civils en Irak (depuis l’invasion américaine en 2003) et en Syrie (à partir de 2014), le nombre de décès va de 550 000 à 580 000 personnes.

Ce chiffre de plus d’un demi-million de morts peut être multiplié par deux, trois ou quatre en raison de causes indirectes telles que les malnutritions liées à l’état de réfugié, le manque d’accès à l’eau potable, aux soins de santé et aux maladies évitables.

Plus de 7 millions de personnes originaires d’Irak et de Syrie ont un statut de réfugié et près de 8 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur des deux pays.

La dévastation des infrastructures locales et les conséquences environnementales, y compris les émissions de gaz à effet de serre liées à la guerre et les dommages causés aux écosystèmes locaux et régionaux, dureront bien au-delà des grands combats. En effet, les coûts totaux finaux de la guerre américaine en Irak et en Syrie ne peuvent pas encore être calculés. Les forces américaines continuent de frapper l’Etat islamique depuis les airs et le sol.

La guerre continue.

En 2022, les forces américaines ont mené 313 missions contre l’Etat Islamique – 122 en Syrie et 191 en Irak. Les dommages causés aux combattants et aux non-combattants se poursuivent également. Quatre soldats américains auraient été blessés lors d’un raid contre un dirigeant de l’EI en Syrie le 16 février 2023.  Le Réseau syrien pour les droits de l’homme affirme que 81 civils ont été tués par la violence liée à la guerre en Syrie le mois dernier, en février 2023.4 Et même après la fin des combats, les dommages physiques et psychologiques, ainsi que la reconstruction et la réparation se poursuivront.

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L’Irak reconnait la souverianeté du Maroc sur le Sahara https://mondafrique.com/confidentiels/lirak-reconnait-la-souverianete-du-maroc-sur-le-sahara/ https://mondafrique.com/confidentiels/lirak-reconnait-la-souverianete-du-maroc-sur-le-sahara/#comments Mon, 30 Jan 2023 08:21:04 +0000 https://mondafrique.com/?p=84387 L’Irak a réitéré, samedi, sa position ferme en soutien à l’intégrité territoriale du Maroc. Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, vice-Premier ministre, a indiqué qu’il s’agissait d’une position constante. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, […]

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L’Irak a réitéré, samedi, sa position ferme en soutien à l’intégrité territoriale du Maroc.

Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, vice-Premier ministre, a indiqué qu’il s’agissait d’une position constante. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, tenue à l’issue de leurs entretiens à Bagdad, il a ajouté que l’Irak se tenait aux côtés du Maroc concernant la question de son intégrité territoriale nationale.

Cette rencontre a été organisée à l’occasion de la réouverture de l’ambassade du Maroc en Irak, après dix-huit ans de fermeture en raison de la situation sécuritaire du pays. Depuis, la chancellerie a été transférée en Jordanie. Maintenant que la représentation diplomatique reprend son service à Bagdad, Fouad Hussein réaffirme l’appui de son Etat aux efforts des Nations unies pour parvenir à une solution définitive concernant le dossier du Sahara occidental. Il note aussi que son pays soutient les résolutions onusiennes à ce sujet.

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L’inflation déstabilise les économies du Moyen Orient https://mondafrique.com/economie/linflation-destabilise-les-economies-du-moyen-orient/ Wed, 25 Jan 2023 09:25:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=84020 La hausse des prix des produits alimentaires de base consécutive au renchérissement du prix des hydrocarbures marque le début d’une onde de choc sur l’ensemble du Moyen Orient, y compris certains pays producteurs de pétrole. Irak. La valeur du dinar irakien ayant fortement chuté par rapport au dollar sur les marchés des changes non officiels […]

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La hausse des prix des produits alimentaires de base consécutive au renchérissement du prix des hydrocarbures marque le début d’une onde de choc sur l’ensemble du Moyen Orient, y compris certains pays producteurs de pétrole.

Irak. La valeur du dinar irakien ayant fortement chuté par rapport au dollar sur les marchés des changes non officiels depuis la mi-novembre, les prix de la nourriture se sont envolés. Sentant monter la colère de la population irakienne, le Premier ministre irakien Mohammed al-Sudani a limogé le gouverneur de la banque centrale et a nommé Muhsen al-Allaq qui avait déjà occupé ce poste entre 2014 et 2020.

Le dinar irakien ayant fortement chuté par rapport au dollar, les prix des produits importés ont donc fortement augmenté entrainant dans leur hausse les produits de base comme les œufs, la farine et l’huile de cuisson. Les Irakiens ordinaires dont M. Sudani courtise le soutien sont donc obligés de se serrer la ceinture.

De nombreux Irakiens accusent les États-Unis de la faiblesse du dinar. A juste titre, car pour parer au siphonage par l’Iran des dollars disponibles sur le marché irakien, la Fed de New York et la Banque centrale d’Irak ont ​​commencé à appliquer des contrôles plus stricts sur les transferts en dollars des banques commerciales irakiennes. C’est ce blocage qui a entrainé la chute du dinar irakien par rapport au dollar.

Egypte. L’Égypte est l’un des plus grands importateurs de blé au monde. Mais la hausse des prix a placé les importateurs et les moulins du secteur privé dans l’incapacité de payer les centaines de milliers de tonnes de blé acheminées dans les ports. Ce qui a provoqué une flambée des prix du pain et de la farine.

Parallèlement, la monnaie a perdu près de 50 % de sa valeur depuis mars 2021, ce qui a obligé le gouvernement égyptien à se faire lui-même boulanger. Le gouvernement égyptien qui fournit déjà du pain fortement subventionné à plus de 70 millions de ses 104 millions de citoyens a commencé d’élargir au reste de la population, l’accès aux produits à prix réduit.

Les gens pourront acheter des pains de 90 g au prix coûtant (1 livre égyptienne soit 0,03 dollar) en utilisant des cartes prépayées. Les projets de réduction des subventions ont été reportés car la pénurie de devises et l’inflation ont été exacerbées par les retombées de la guerre en Ukraine.

Israel. L’inflation a atteint 5,3 % en novembre, son plus haut niveau depuis octobre 2008. Pour réduire l’impact de la hausse des prix sur la population, Israël prévoit d’annuler ou de réduire les récentes hausses des impôts fonciers, de l’eau et de l’énergie. Parmi les mesures annoncées figurent la subvention du prix de l’essence, le gel de l’impôt foncier et la réduction des hausses attendues du coût de l’électricité et de l’eau.

Turquie. Six chaînes de supermarchés en Turquie ont bloqué les prix de milliers de produits en janvier. Ces mesures sont intervenues après que le président Erdoğan a accusé les distributeurs d’accélérer l’inflation. Les chaînes Şok, Migros, CarrefourSA, A101, BİM, Happy Center ont donc bloqué les prix de milliers de produits en janvier, notamment les prix des produits alimentaires de base. L’inflation pourrait dépasser les 40% cette année, ce qui handicape les chances de Recep Tayip Erdogan d’être réélu.

Iran. Le rial n’en finit plus de toucher le fond ce qui fait exploser les prix des denrées alimentaires de base sur les marchés. La monnaie iranienne répercute les sanctions imposées au pays par les grands pays occidentaux, le blocage des exportations de pétrole et la désorganisation de l’économie due aux manifestations qui perturbent la vie politique depuis septembre 2022.

Liban. La guerre en Ukraine arrivant après des années d’instabilité politique, après la pandémie de COVID-19 et après l’explosion du port de Beyrouth en août 2020, a placé le pays au bord de l’effondrement. Une contraction économique massive et continue dans le temps, combinée à une dévaluation de 95 % de sa monnaie, a amené la disparition de la classe moyenne libanaise. Dans une publication récente sur  l’augmentation de la faim et de la pauvreté au Liban, Human Rights Watch (HRW), affirme que « des millions de personnes au Liban ont été poussées dans la pauvreté et ont réduit leur alimentation ». HRW a souligné les tendances inquiétantes de l’insécurité alimentaire dans la tranche de revenus la plus faible.

 

 

 

 

 

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Les voleurs de Bagdad https://mondafrique.com/societe/les-voleurs-de-bagdad/ Tue, 08 Nov 2022 09:02:02 +0000 https://mondafrique.com/?p=80635   Le scandale a fini par émerger dans les médias : près de 2,5 milliards d’euros ont été détournés des caisses de l’Etat irakien. Certains parlent de « casse du siècle », d’autres de « « plus grand braquage de l’histoire de l’Irak ».Selon un document de 40 pages cité par certains médias, le vol a été effectué par l’intermédiaire de […]

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Le scandale a fini par émerger dans les médias : près de 2,5 milliards d’euros ont été détournés des caisses de l’Etat irakien.

Certains parlent de « casse du siècle », d’autres de « « plus grand braquage de l’histoire de l’Irak ».Selon un document de 40 pages cité par certains médias, le vol a été effectué par l’intermédiaire de cinq fausses sociétés. Entre septembre 2021 et août 2022, quelque 247 chèques d’une valeur de 2,5 milliards d’euros ont été présentés à l’encaissement sur un compte bancaire ouvert par l’administration fiscales irakienne pour les remboursements de l’impôt sur le revenu payé par les sociétés.

Les cinq fausses sociétés portent des noms poétiques tels que « Baleine Bossue », « Vent de Bagdad », « l’Adorateur », « les Créatifs » et « le Désert du Soir ». Elles ont été enregistrées auprès de la Commission nationale des investissements (NIC) sans que leur raison sociale soit apparente.  

Vent de Bagdad par exemple, enregistrée au nom d’un certain Hussein Kawa Abdel-Qadir, 21 ans, a pompé 624 milliards de dinars (environ 500 millions d’euros) dans le compte de l’administration fiscale. La société avait été créée juste avant le vol avec un capital social de un million de dinars, soit 750 euros.

Le voleur, c’est l’Etat lui-même. Ce que chacun sait à Bagdad est que le voleur n’est pas un quelconque escroc. Le voleur c’est l’Etat lui-même ou plutôt ceux qui le servent, à savoir de hauts fonctionnaires associés à des cadres corrompus de la banque Rafidain.

Ce scandale n’a rien d’exceptionnel. En août 2022, un juge corrompu a accordé une indemnisation de 600 millions de dollars à une société de traitement de paiements électroniques pour un contrat soi-disant abusivement résilié. Là encore, l’argent a été pris sur les comptes de l’Etat géré par la banque Rafidain.

L’Irak est considéré comme l’un des pays les plus corrompus au monde. Il a été classé 160e sur 180 pays sur l’indice de corruption 2021 de l’ONG internationale Transparency International, légèrement mieux que les années précédentes lorsque l’Irak était en tête de liste.

En 2021, l’ancien président Barham Salih a estimé que 150 milliards de dollars avaient été volés dans les caisses de l’Etat et sortis clandestinement d’Irak depuis l’invasion menée par les États-Unis en 2003. Mais d’autres estimations vont plus loin.

Dans un rapport publié le mois dernier, Chatham House, un think tank basé à Londres, a estimé qu’en 8 ans, entre 2006 et 2014, la corruption a couté à ‘Irak 551 milliards de dollars.

Un problème ethnique institutionnel.

Le problème de la corruption en Irak ne tient pas à l’avidité de certains hommes politiques.  Il est en réalité institutionnel. En 2003, un accord ethnique de partage du pouvoir entre chiites et sunnites auquel certains Kurdes sont associés a abouti à un pacte entre les élites de chaque communauté. Cet accord conçu pour empêcher les guerres intestines et les conflits intra-communautaire, s’est transformé en un pacte entre partis politiques pour se partager les recettes pétrolières de l’Etat.

Ce pillage éhonté est aggravé par l’Iran et les partis politiques pro-iraniens en Irak qui aident ainsi Téhéran à contourner l’embargo américain. Ainsi, en 2013, on a vu Nouri al Maliki, Premier ministre inféodé à l’Iran, signer un contrat de 6 milliards de dollars avec Satarem, une société basée en Suisse, pour construire et exploiter une raffinerie de pétrole de 150 000 barils par jour (bpj) dans la province méridionale de Maysan. Un expert irakien basé en Suisse, après enquête, a fait savoir que Satarem était une entreprise fictive qui n’existait que sur le papier. Seul l’argent était réel. Une fois n’est pas coutume, Al-Maliki à dû annuler l’accord.

En 2016, pour lutter contre cet accaparement des recettes de l’Etat par les partis politiques, les dirigeants irakiens ont fait occuper les postes ministériels par des technocrates. Les Etats Unis ont également poussé pour que des hauts fonctionnaires neutres fassent tourner la machine étatique. Mais loin de régler le problème, la corruption s’est déplacée. Les technocrates irakiens agissant comme les hommes politiques, ont fait tourner l’Etat à leur profit. Aujourd’hui, les ministres se plaignent souvent d’être impuissants face à leurs propres employés. Le pouvoir s’est déplacé des chefs de gouvernement vers les hauts fonctionnaires au sein de la bureaucratie officielle.

La vie des Irakiens en danger

La corruption en Irak est si profondément enracinée au cœur de l’Etat que de nombreux Irakiens ont baissé les bras et ont cessé d’aller voter. Le taux d’abstention frise les 80%.

Mais surtout, la corruption attente à la sécurité, au bien-être et à la santé des 42 millions de citoyens. La corruption en Irak ne concerne pas une part marginale du budget de l’Etat. En réalité, c’est ce qui n’a pas été volé qui finance les écoles, les hôpitaux, l’entretien des routes, l’eau potable, le réseau d’électricité… Et comme ces sommes sont insuffisantes, les écoles, les hôpitaux, les routes tombent en ruines, les médicaments qui sont distribués sont périmés, les jeunes peinent à trouver un emploi et l’électricité fonctionne à peine quelques heures par jour.

Les Irakiens, citoyens d’un des pays les plus riches du monde, ont une espérance de vie parmi les plus basses au monde. Le corollaire est que toute contestation d’un tel système est réprimée dans le sang. En octobre 2019, de jeunes Irakiens du centre et du sud de l’Irak sont descendus dans la rue pour protester. Ce mouvement, connu sous le nom de Thawrat Tishreen – Révolution d’Octobre en arabe – a été réprimé avec la dernière violence, la police tuant des centaines de manifestants et en blessant des milliers d’autres.

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De Beyrouth à Damas, le site Arts§Politics transforme la boue politique en art https://mondafrique.com/loisirs-culture/de-beyrouth-a-damas-le-site-arts%c2%a7politics-transforme-la-boue-politique-en-pepites-dart/ Fri, 06 May 2022 15:53:00 +0000 https://mondafrique.com/?p=66735 Quatre expositions sur le Liban, la Syrie, l’Iraq, et la Jordanie sont actuellement en ligne sur la plateforme d’exposition virtuelle Arts&Politics , conçue par l’ONG libanaise I have Learned Academy. Plusieurs artistes dénoncent l’état de leur régime par le biais de divers supports artistiques. Une chronique de Fabienne Touma De la photographie aux reportages journalistiques, en […]

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Quatre expositions sur le Liban, la Syrie, l’Iraq, et la Jordanie sont actuellement en ligne sur la plateforme d’exposition virtuelle Arts&Politics , conçue par l’ONG libanaise I have Learned Academy. Plusieurs artistes dénoncent l’état de leur régime par le biais de divers supports artistiques.

Une chronique de Fabienne Touma

De la photographie aux reportages journalistiques, en passant par la vidéo, les illustrations, les peintures et les dessins, les artistes n’hésitent pas à exposer des images choquantes, mais de manière subtile et poétique. Le visiteur plonge au cœur même des crises qui secouent le Liban, la Syrie, l’Irak et la Jordanie. Et il le fait grce à une plateforme permet de découvrir des œuvres d’art d’un peu partout dans le monde. Il s’agit là d’une initiative pertinente surtout pour une zone mouvementée comme celle du Moyen-Orient

Echoes from Lebanon / Echos du Liban

Positionné au centre d’une pièce virtuelle, le visiteur fait face à quatre « portes » représentant les grands événements survenus dans le pays, notamment le vaste soulèvement populaire d’octobre 2019 lancé pour protester contre la corruption à grande échelle d’une partie de la classe politique; ou encore l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth qui a dévasté plusieurs quartiers résidentiels de la capitale. Dans chacune des « pièces » virtuelles le visiteur pourra côtoyer de plus près ce peuple libanais brisé mais révolté qui se relève une nouvelle fois.

Le visiteur peut apprécier plusieurs types d’œuvres. Certains artistes cherchent uniquement à  exposer les faits, sans filtre, tels que les rassemblements d’octobre 2019 ou l’explosion du 4 Août et ses retombées, à travers des photographies ou des vidéos à visée journalistique. Parmi cette catégorie d’illustrations on retrouve des images fortes et symboliques, telles que celles de la longue chaîne humaine qui s’est étalée tout le long du littoral libanais lors du soulèvement d’octobre 2019 ou encore la photographie de montres toutes arrêtées à l’heure de l’explosion du 4 août.

D’autres artistes, ont opté pour des illustrations, des dessins sous forme de BD, ou des animations vidéo afin d’exprimer la beauté du mouvement de solidarité et d’unité d’octobre 2019 mais aussi pour exprimer, à leur manière et dans leur style propre, leur douleur et l’espoir de retrouver la paix ou de voir disparaitre une classe politique corrompue.

L’une des illustrations montre l’image très symbolique de beaux adolescents portant un drapeau libanais et assaillis de loups féroces représentant des forces politiques, locales mais étrangères également, qui agressent ces jeunes libanais.

Les œuvres d’art s’accompagnent, dans chaque « salle » virtuelle d’un fonds sonore continu:l’explosion du 4 août, forcément, auquel succéderont les sirènes des ambulances. 

 Jordan from Dreams to Reality / Jordanie, du rêve à la réalité

La Jordanie? un pays victime de la corruption de la classe politique, d’injustice, de crimes et de harcèlement. Des portraits de femmes, illustrés ou peints, représentées par un mannequin nu. De même pour les enfants qui sont, eux, représentés par une poupée. Ces choix d’objets représentent le contrôle exercé sur eux par le gouvernement.

L’exposition montre ainsi un quotidien lourd à supporter, illustré par des personnages caricaturaux (afin d’exagérer les faits et la personnalité des hommes politiques), mais aussi par des symboles forts, comme le couteau, le pistolet, ou encore le labyrinthe (synonyme de tragédie et de chaos).

 

Certains artistes exposent aussi l’apport spécial des réseaux sociaux et du monde virtuel, plus ouvert et plus libre, qui permet aux internautes de s’évader. Mais cette évasion est à double tranchant puisque les internautes deviennent addicts et donc inconsciemment prisonniers de ce monde numérique et virtuel.

Iraq lines between Hope and Conflict / L’Irak, entre espoir et conflit

Mossoul un champ de ruines !Dans la première « salle » de l’exposition sur l’Irak, les photographes illustrent les explosions, les villes en ruines, les pertes en vies humaines, les handicapés de guerre, la violence de l’État Islamique et celle des milices. Pour illustrer cette atmosphère lourde, les artistes appliquent parfois un filtre noir et blanc pour accentuer l’aspect tragique de ces images. Tel est le cas, à titre d’exemple de la photo qui reflète symboliquement tout le drame irakien et qui montre un homme amputé d’une jambe se frayant un passage dans un quartier en ruines.

Les artistes revendiquent aussi le respect des droits de l’homme, notamment le droit à l’éducation. C’est pourquoi certains d’entre eux optent pour des caricatures et des ‘’cartoons’’ afin de proposer un espace d’illustration pour les plus jeunes afin de les informer et les sensibiliser sur la situation sans les choquer, en aborder la question de manière subtile

Enfin, dans les deux dernières « salles » présentent des œuvres figuratives et abstraites qui laissent place à l’expression des émotions et des sentiments de tristesse, de douleur mais aussi d’espoir de retrouver une vie normale.

The Reigning Shades of Syria /Les ombres regnant de la Syrie

C’est l’histoire d’une guerre et d’un gouvernement meurtrier qui détruit son pays et massacre son peuple depuis plusieurs années. C’est l’histoire de ce peuple humilié, terrorisé, pris en otage, qui se trouve confronté au choix de l’exode et de l’immigration ou celui du combat. Les jeunes, quant à eux, ne peuvent plus rêver car le rêve dans un pays en guerre n’existe plus.

C’est cette triste réalité qu’illustrent les différents artistes de cette exposition virtuelle soit à travers des reportages photographiques des ruines et de la population qui fuit soit à travers des interviews et témoignages filmés. Certains témoignages font état d’enlèvement et d’emprisonnement, un sujet qui occupe une salle entière de l’exposition avec des dessins et illustrations tantôt réalistes tantôt figuratives et  expressives

D’autres artistes, comme pour l’Irak, proposent des animations vidéo et des illustrations. Des œuvres simples, sobres et faciles à comprendre sont destinés aux plus jeuney

Une 3ème section de cette exposition est dédiée à des photographies de graffitis et dessins sur les murs et bâtiments en ruine en Syrie. Des dessins sur les thèmes de la paix, de la tristesse, ou encore de la jeunesse ; de quoi faire un véritable musée en plein air sur les ressentis et les émotions des Syriens face à la destruction de leur maison et de leur pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le pétrole et la religion, pièces maitresses du Moyen Orient https://mondafrique.com/libre-opinion/le-petrole-et-la-religion-pieces-maitresses-du-moyen-orient/ Wed, 08 Sep 2021 07:45:24 +0000 https://mondafrique.com/?p=55647 Les chroniqueurs de Mondafrique devraient relire Pascal et méditer avec lui sur la différence entre l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse, nous fait savoir notre chroniqueur XENO, à  propos de récents articles sur la conférence de Bagdad, à laquelle assistait Emmanuel Macron. Pour l’esprit de finesse, ils sont généralement bons, mais pour l’esprit de […]

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Les chroniqueurs de Mondafrique devraient relire Pascal et méditer avec lui sur la différence entre l’esprit de géométrie et l’esprit de finesse, nous fait savoir notre chroniqueur XENO, à  propos de récents articles sur la conférence de Bagdad, à laquelle assistait Emmanuel Macron.

Pour l’esprit de finesse, ils sont généralement bons, mais pour l’esprit de géométrie, il leur arrive de l’être moins. Les élucubrations auxquelles la conférence de Bagdad a donné lieu dans les colonnes du journal en sont l’exemple. Le gazetier a, certes, fait assaut de finesse mais il a omis le principal : personne ne peut appréhender la composition architectonique du Moyen-Orient sans s’arc bouter sur les deux pilastres de soutènement que sont le Pétrole et la Religion ! Blaise Pascal aurait été sévère avec ce quidam : « L’omission d’un principe mène à l’erreur. Ainsi il faut avoir la vue bien nette pour voir tous les principes, et ensuite l’esprit juste pour ne pas raisonner faussement sur des principes connus[i]. »

S’agissant de la Religion, notre plumitif ne s’est pas étendu longuement mais assez pour confondre une église avec une mosquée, car ce n’est pas à la messe que le président Macron est allé le dimanche 29 août à Mossoul mais seulement dans une église – Notre Dame de l’Heure – puis sur le site d’une mosquée détruite, la mosquée sunnite Al-Nouri, qui est toujours en reconstruction, après avoir été dévastée lors de la reprise de la ville au groupe « État islamique ». Monseigneur Sako, patriarche de l’Église catholique chaldéenne, s’en est offusqué[ii]. Pour ne pas être en retard d’une guerre de religion, le protocole aurait pu inviter le cardinal à se joindre à la visite du sanctuaire chiite de Kadhimiya en compagnie du Premier ministre irakien pour témoigner, la veille, de son « respect envers les autres communautés religieuses » du pays. Rien ne dit que le prélat n’y serait pas allé, porté par les mânes d’Abraham, né à Urfa au Nord du Kurdistan.

L’Oncle Sam autosuffisant

S’agissant du Pétrole, il y a beaucoup à dire : le gazetier devait être ébloui ou bien ne pas savoir compter… « TotalEnergies a signé dimanche un contrat avec l’Irak portant sur 27 milliards de dollars d’investissements dans la production de gaz, de pétrole et l’exploitation de l’énergie solaire.[iii] » Nous atteignons des cimes. Et le chef du gouvernement irakien considère la France comme un partenaire alternatif au vu de ses « relations amicales avec les pays du Golfe, les États-Unis et l’Iran ». L’on reste abasourdi. D’autant plus que l’Iran n’est pas en reste. Il semble même que les présidents français et iraniens vont se concerter pour prendre à bras-le-corps le Liban et la Syrie à cause d’une histoire de Pétrole qui ne trouve pas de chemin.

L’Oncle Sam est autosuffisant[iv] ; le minotaure est repu, il délaisse notre cour de récréation et ramasse ses affaires ! L’Amérique n’a plus d’yeux que pour la Chine ; les Évangélistes blancs tournent le dos au président américain ! Nous étions hier sur le plancher des vaches, de Kaboul à Tamanrasset, à compter les barils comme les bovidés les trains ; nous sommes aujourd’hui condamnés à compter les minarets et les clochers comme des migrants dans nos souvenirs. Nous sommes las de compter les coups et les milliards de Dollars.

[i] http://www.penseesdepascal.fr/XXII/XXII1-moderne.php

[ii] https://fsspx.news/fr/news-events/news/emmanuel-macron-en-irak-une-visite-sous-le-feu-des-critiques-68492

[iii] https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/irak-total-energies-signe-un-contrat-d-investissements-de-27-mds-de-dollars-dans-le-petrole-le-gaz-et-le-solaire_AD-202109050140.html

[iv] En 2012, au moins 4 000 nouveaux puits de production de pétrole de schiste ont été mis en service aux États-Unis et au Canada, ce qui est supérieur au nombre de nouveaux puits de pétrole et de gaz, tant conventionnels que non conventionnels, ouverts dans le reste du globe.

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