« A force de nous mépriser, vous nous avez sous-estimés »

La veille des manifestations du vendredi 5 avril qui verra le peuple algérien accepter ou refuser la main tendue par l’armée, Rabha Attaf imagine la conversation entre « Bo Goss », un des milliers de jeunes algériens qui se sont mobilisés contre le régime, et son ainée de 20 ans, Yemma Oum X. Un dialogue plus vrai que nature.

Bo Goss, un jeune algérien de 30 ans, toujours bien mis malgré sa méchante balafre camouflée par des Ray-ban, et Yemma Oum X (Yox), son aînée de 20 ans qui l’a vu naître et accompagné dans ses multiples galères, commentent l’actualité algérienne, bien installés sur une terrasse des hauteurs d’Alger.

« On va avoir leur peau à tous »B

Yox : Alors Bo Goss, t’as manifesté ?

Bo Goss : Évidemment, ça fait longtemps que j’attendais ça. Au moins, je bouge, ça change de mon mur de Climat de France ! J’en suis à ma 6ème manif depuis le 16 février, et on est pas prêt d’arrêter. Cette fois, on va avoir leur peau à tous ?

Yox : Ton enthousiasme est touchant, cher Bo Goss. Mais tu oublies une chose importante. Même s’ils jettent en pâture Boutef et son clan, l’armée demeure le pilier du régime. Le général Gaïd Salah a eu beau brandir l’article 102 de la Constitution pour destituer le président, il n’en demeure pas moins l’arbitre de ce qui est en train de se jouer… Et il tient sa revanche !

Bo Goss : Oh, arrête de faire la rabat joie Yemma, n’entends- tu pas la clameur du peuple ? C’est tous les « décideurs » qui sont visés, pas seulement les Boutef and co ! Le slogan « A force de nous mépriser, vous nous avez sous-estimé » dit tout. Cette fois, nous sommes bien déterminés à tous les dégager !

Yox : Ah bon ? Et vous comptez le faire comment, avec des sourires et des balais ? Ne comprends-tu pas que Gaïd Salah a bien  manœuvré pour nous enfumer en beauté ? Regarde donc la réalité en face ! Qu’est-ce qu’il propose ? Un cadeau empoisonné ! Ils ont déjà fait le coup de la transition démocratique après octobre 1988 et on a vu ce que ça a donné : 3 ans de récréation et le couperet est tombé avec le putch du 19 janvier 1992 !

Bo Goss : Cette fois, c’est pas pareil, chère amie ! Le peuple est entré dans la danse, et l’armée n’a pas sorti ses blindés ! Tu te rends compte, le RND, le FLN et même le Forum des Chefs d’Entreprises ont retiré leur soutien à Boutef !

Yox : C’est vrai, pour le moment les manifs sont encadrés par la police et aucun incident regrettable n’est a déplorer, en dehors de la mort accidentelle de Youssef Benkhedda –Allah yarahmah (Que Dieu l’agrée de sa miséricorde, ndla). Mais franchement Bo Goss, tu penses que les militaires vont se contenter de compter les manifestants en attendant qu’ils se fatiguent ? Dès que la ligne rouge sera franchie, ils risquent de réagir comme à leur habitude, par la brutalité !

Bo Goss : Quelle ligne rouge ?

Yox : Réfléchis un peu Bo Goss : qui tient vraiment les rênes du pouvoir en Algérie? Boutef and co ? Le commandement militaire ? L’ex-DRS toujours actif et son puissant patron le général Tewfik ?

Bo Goss : Ben… c’est difficile d’y voir clair Yemma, le vrai pouvoir se maintient dans l’ombre…

Yox : Très juste, mais en situation de crise ils sortent du trou. D’abord Gaïd Salah, le chef d’état major de l’armée avec l’article 102. Ensuite, le général Mohamed Médienne, ditTewfek ,vient de se positionner. En rencontrant l’ex-président Lamine Zéroual pour lui proposer de conduire la période de transition, il sait que ce dernier jouit d’un crédit positif depuis sa démission. Dans le même temps, des tractations ont commencé entre des proches de Boutef, des personnalités civiles de premier rang, et bien sûr un proche de Tewfik, pour  proposer un plan B. C’était certainement pour contrer la solution brandie par Gaïd Salah et ménager une sortie honorable au clan du président… Gaïd Salah, de son côté, a réuni des responsables militaires. Bref, les manœuvres ont commencé dans le théâtre d’ombres… 

Bo Goss (jubilant) : Oui, mais Ali Haddad, l’ex-patron des patrons a été arrêté alors qu’il tentait de fuir par la frontière tunisienne, des hommes d’affaires sont frappés d’une interdiction de sortir du territoire et, en plus, tous les avions privés algériens sont interdits de décoller !

Yox : Tu es bien naïf, Bo Goss. Haddad est un proche de Saïd Boutefika, ainsi que les milliardaires qui se sont enrichis sous son ombre. Remarque qu’il a été arrêté par la gendarmerie, un corps de l’armée, ce qui en dit long. Ils vont se contenter de jeter en pâture les second couteaux pour neutraliser le clan Boutef et calmer la rue. En matière de diversion, ils savent faire ! 

Comme le maréchal Sissi en Egypte, Gaïd Salah tente de sauver les meubles avant que le peuple ne franchisse la ligne rouge en s’en prenant à l’armée. Déjà, les islamistes jusque là très discrets dans les manifestations, organisent des défilés dans les quartiers d’Alger où ils sont encore bien implantés, à Kouba, El Herrach, etc, histoire de battre le rappel. Ils attendent leur heure et me font penser aux Frères Musulmans d’Egypte qui étaient présents à titre individuels dans les premières manifestations. Ensuite, une fois Moubarak destitué, ils sont sortis au grand jour, ont appelé à des « vendredi de la colère » et ont réussis à prendre le contrôle de la rue afin de dealer en position de force avec Conseil Suprême des Forces Armées. Leur opération avait marché comme sur des roulettes, et au final Mohamed Morsi fut élu président à une majorité écrasante !

Bo Goss : L’Algérie n’est pas l’Egypte Yemma…

Yox : Et les Égyptiens disaient « L’Egypte n’est pas l’Algérie ! » quand je les mettais en garde contre un coup d’État de l’armée, ce qui n’a pas manqué !  Aujourd’hui, pendant que le peuple est occupé à manifester, les clans du pouvoir sont en train régler leurs comptes à huis-clos. Celui d’entre-eux qui saura se rallier la rue l’emportera…

Bo Goss : C’est à dire ?

Yox : Tout laissait croire que le chef d’état major lâchait Boutef. Mais il n’en est rien : il figure dans le nouveau gouvernement, toujours comme vice-ministre de la Défense ! Et l’annonce officielle de la démission du président de la République ouvre la porte à une période de transition qui sera assurée par le président du Conseil de la Nation, un proche de Boutef en place depuis 2002. Il aura pour mission d’organiser des élections présidentielles dans les trois mois. Autant dire qu’à ce jeu de chaises musicales, la transition sera contrôlée, et Boutef protégé !

Bo Goss : Les Algériens n’ont pas dit leur dernier mot et les manifestations vont continuer !

Yox : Pour le moment, les Algériens ont eu la peau de Boutef, mais concernant le « système » c’est une autre paire de manches ! Les différents clans de la caste au pouvoir -la Coupole- sont liés par un pacte de sang établi durant la décennie noire. Ils ont le même intérêt : la captation de la rente pétrolière et le contrôle des entreprises stratégiques de l’économie. Alors, les manifestations peuvent continuer jusqu’à l’essoufflement. Ils n’en ont cure. Leur force de frappe est redoutable, même si, pour le moment, ils évitent de l’utiliser sachant que les Algériens ont été vaccinés contre toute tentative de révolte armée. Moi, les manifestations me donnent l’impression d’une grande récréation populaire, d’une soupape qui lâche sa vapeur trop longtemps contenue.

Bo Goss (euphorique, le nez sur son smatphone) : Ça y est, c’est officiel, Boutef a démissionné !

Yox : Ne te réjouis pas trop vite mon ami, c’est maintenant que les choses sérieuses commencent. Les Algériens vont certainement continuer à manifester, mais la récréation risque de se terminer avec des déceptions ! Franchement, je suis très inquiète pour la suite. Je ne peux pas m’empêcher de penser à ce qui a suivi la chute de Moubarak. Le peuple était en liesse sur la place Tahrir. Mais dès le lendemain, des personnalités et groupes constitués se sont précipités au portillon du Conseil Suprême des Forces Armées pour participer à la « transition démocratique » dictée par le haut. En fait, on a assisté à une recomposition du champ politique et non à un changement de régime. L’armée a gardé la main et la répression a frappé les « irrédentistes ». En Algérie, il faut s’attendre au même genre de scénario, avec un peu moins de sang. La société civile algérienne n’est pas assez organisée pour résister, et la tentation est grande pour la course aux strapontins ! Déjà, se profilent des agents intermédiaires entre la base et le sommet… A Alger, les chefs du FLN, du RND, de l’opposition contrôlée, ainsi que des personnalités de premier plan sont pris de réunionite aiguë. 

Bo Goss : Oh, ça vole trop haut pour moi Yemma. C’est quoi ces agents intermédiaires ?

Yox : C’est simple, Bo Goss. Pour se maintenir, un pouvoir autoritaire n’utilise pas que la répression. Il a besoin d’agents intermédiaires qui servent de courroie de transmission et de distributeurs de petits privilèges dans un système de corruption bien huilé. Ils servent, en quelque sorte, à contrôler et pacifier la société. Jusqu’à présent, ce personnel civil était recruté au sein du FLN puis du RND, car l’armée rechigne à s’occuper directement de politique, même si derrière la vitrine civile, c’est elle qui décide. D’ailleurs, le 2 avril,  le général Gaïd Salah a refait une sortie pour demander fermement l’application de la solution constitutionnelle. Il a dit « il n’y a plus de temps à perdre », et quelques heures après, le communiqué annonçant la démission de Boutef est tombé ! Il venait de présider une réunion au siège de l’état-major de l’ANP, avec les commandants des Forces armées, les commandants des Régions militaires, le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, les chefs des deux départements de l’état-major de l’ANP… Et même le général-major Benali Benali, le chef de la garde présidentielle !  

Bo Goss : Oui, mais nous demandons aussi la chute du régime ! 

Yox (haussant la voix) : T’es sourd Bo Goss ? Ce sont les instances dirigeantes de l’armée qui viennent de se prononcer à travers la bouche du général Salah. Et quand il affirme « Nous soutiendrons le peuple jusqu’à ce que ses revendications soient entièrement et totalement satisfaites, etc», il fait de l’enfumage patriotique et nous prend vraiment pour des idiots en s’érigeant comme un sauveur. Comme si le haut commandement de l’armée était extérieur au régime ! La présidence et le gouvernement civil n’ont toujours été que son paravent ! Depuis l’indépendance, l’armée s’est toujours considérée comme étant la colonne vertébrale de l’Algérie. La gouvernance de l’Algérie, c’est avec elle ou le chaos !

Bo Goss : Si je comprend bien, Yemma, la démission de Boutef c’est comme un coup d’Etat constitutionnel ?

Yox : Exactement Bo Goss, comme l’avait été celle du président Chadli en janvier 1992. C’est la manip trouvée par les chefs de l’armée, à l’époque, pour suspendre les élections législatives et prendre directement les rênes du pouvoir. Mais cette fois, après avoir soutenu la candidature de Boutef à un cinquième mandat présidentiel en croyant que les Algériens, trop lessivés par « la sale guerre » des années 90, avaleraient cette énième pilule amère, ils manoeuvrent pour garder la main, en brandissant l’atout d’une transition démocratique dont ils seraient les garants. Comme si la démocratie pouvait naître à l’ombre des militaires !

Bo Goss : On n’est pas dupes Yemma, ils ne peuvent plus nous faire le coup de Moussa Cheikh et  Cheikh Moussa (bonnet blanc et blanc bonnet, ndla) !

Yox : C’est certain, ça fait longtemps que le peuple algérien n’est plus dupe, et il l’a payé de son sang. Mais, dans cette nouvelle équation, l’inconnu, entre autres, c’est le général Tewfik, l’ex-patron du DRS, qui a une revanche à prendre depuis la transformation du DRS en DSS rattaché directement à la présidence, suivie de sa mise à la retraite forcée en 2015. D’ailleurs, dans son communiqué virulent du 30 mars, Gaïd Salah l’a mis en garde à mots déguisés, contre une tentative de déstabiliser l’armée via des campagnes virulentes dans les médias ou les réseaux sociaux. Les « individus connus, dont l’identité sera dévoilée en temps opportun » dont il parle, c’est Tewfik et Saïd Bouteflika, qui ont tenté, par une alliance contre-nature, de convaincre l’ex-président Lamine Zéroual de prendre la tête d’une instance de transition. Zéroual a refusé et vendu la mèche.

Bo Goss : J’ai la tête qui tourne, Yemma. DRS, DSS, pour moi c’est kif-kif…

Yox : C’est vrai, y’a de quoi avoir le tournis. Avec sa révolution de Palais, Gaïd Salah vient d’avoir la peau du général Tartag…

Bo Goss (riant à s’en défaire la mâchoire) : Ah, ah, ah, Tartag tartag (a explosé, ndla), ah, ah, ah !

Yox : Assez rigolé Bo Goss. Tartag, qui est proche de Saïd Boutefika, est remplacé, à la tête DSS qui retourne sous la coupe du ministère de la Défense, par le général Bouzit, un proche de Gaïd Salah. Tu sais ce que ça signifie ? Que Gaïd Salah est en train de se débarrasser du clan Boutef et de son réseau de nuisance. Mais rien n’est joué : d’autres alliances vont certainement activer dans l’ombre !

Bo Goss : Et le peuple dans tout ça ?

Yox : Tout dépendra de sa capacité à déjouer les manipulations des uns et des autres. Pour l’heure, il se trouve face à l’armée, même si Gaïd Salah fait croire que l’armée est au côtés du peuple. Et s’il persiste à refuser de jouer le jeu de Gaïd Salah, l’armée sortira ses troupes sous un prétexte ou un autre. Au besoin, elle en fabriquera un et se légitimera par la sempiternelle « atteinte à la sécurité de l’Etat » ou autre « complot venu de l’étranger ». 

Bo Goss : La rue n’a pas dit son dernier mot, Yemma…

Yemma : Je comprend que tu t’accroches, Bo Goss ! Mais il faut être réaliste : quels sont les moyens dont dispose le peuple face à l’armée. A-t-il créé ses propres instances de démocratie directe? A-t-il constitué des assemblées populaires locales, et une Assemblée des assemblées réunissant des délégués des assemblées locales ? Bref, le peuple algérien est-il en capacité d’organiser lui même, en marge de la feuille de route de Gaïd Salah, sa propre représentation réellement démocratique pour imposer ses revendications à l’armée ? J’ai beau regarder à la loupe, cher Bo Goss, je ne vois rien ! Juste des faits d’armes, par ci par là, d’employés déguerpissant des  cadres du régime… Aujourd’hui, le peuple est certes dans la rue, et demande effectivement la chute du régime, mais comment précisément ? Réfléchis donc avec moi, Bo Goss ! Quelles seraient les premières mesures à prendre pour ouvrir la voie de l’édification d’un Etat de droit ?

Bo Goss (jouant avec une mèche de cheveux) : Ben, j’ai entendu parler d’une deuxième République…

Yox : C’est juste un slogan creux, cher ami, juste une incantation qui ne bouffe pas de pain ! Je vais t’aider un peu : de quoi souffre principalement l’Algérie depuis son indépendance ?

Bo Goss (l’air concentré) : Ben, de cette caste de militaires qui est le vrai pouvoir… Et de la corruption !

Yox : Bravo Bo Goss, en plein dans le mille ! Les militaires ont la prédominance sur la société civile. C’est comme s’ils avaient pris la place de l’administration coloniale. Voici le premier fléaux auquel il faudrait remédier en limitant les prérogatives de l’ANP à ce que stipule la Constitution… Constitution qu’elle vient une fois de plus de violer avec la sortie de Gaïd Salah qui s’est substitué au Conseil constitutionnel ! Le second fléaux, c’est la corruption. Pour l’endiguer, il faudrait que s’exerce un véritable contrôle du budget de l’État, ce qui est prévu par la Constitution mais est resté lettre morte, comme le reste d’ailleurs. Ces deux fléaux sont les deux piliers du régime, les lignes rouges à ne pas franchir, sachant qu’ils sont intimement liés. 

Bo Goss (comme pour se convaincre) : Nous continuerons à manifester jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte !

Yox : J’admire ta fougue et ton courage, mon jeune ami. Mais, quoi qu’ils en disent aujourd’hui, le jour où les blindés sortiront pour « garantir la  stabilité » du pays, des personnalités réformistes se positionneront comme interlocuteurs auprès de Gaïd Salah et la coupole militaire -bien sûr au nom du peuple- et donneront aux manifestants l’ordre de dispersion pour éviter un bain de sang. Gaïd Salah and co, qui n’ont pas envie de salir l’institution militaire, concéderons certainement à la création d’une instance de transition réunissant des personnalités issues de la société civile sensées veiller à la transparence des futures élections -présidentielles puis législatives- et l’affaire sera bouclée, du moins pour cette fois. Les Algériens devront se contenter de la chute de Boutéflika et de son clan, et des procès qui vont suivre et les distraire durant quelques mois. La « révolution pacifique » aura eu ses têtes et le pire aura été évité !

Bo Goss (dépité) : C’est mieux que rien, Yemma …

Yox : Oui, Bo Goss. C’est une première bataille gagnée. Et pas des moindre : les Algériens viennent de démontrer qu’ensemble et pacifiquement, ils peuvent faire trembler les « décideurs ». Et les pousser à lâcher les prédateurs les plus visibles du moment. Ils sont enfin devenus des citoyens, et plus des consommateurs de farces politiques. Maintenant, il faut penser au jour d’après, c’est à dire tirer parti de cette effervescence populaire pour organiser horizontalement la société civile. Les Algériens doivent changer leur mode de pensée et leur rapport au pouvoir. Pour moi, c’est la seule façon de venir un jour à bout de ce système centralisé et vertical, dont les partis politiques actuels, même dits d’opposition, sont des satellites. Et alors Bo Goss, tu verras la réelle naissance d’une deuxième République, fondée sur un État de droit digne de ce nom !

Bo Goss (ému): Inch’Allah,Yemma !

Yox : Inch’Allah, Bo Goss ! Min el chaab wa ila chaab (par le peuple et pour le peuple, ndla) !

Sur les hauteurs d’Alger, 3 avril 2019

Rabha Attaf, grand reporter, spécialiste du Maghreb et du Moyen-Orient

Auteure de « Place tahrir, une révolution inachevée », éditions Workshop 19

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2 Commentaires

  1. En somme Abou Kaous , tu vas faire encore un tour de manège pendant 30 ans avec comme gestionnaire du manège un certain Gaid Salah que personne n’ose remettre à sa place !

    Où est le projet national qui pourrait donner un autre élan, une autre indépendance à l’Algerie ?

    A partir de quoi construire ce projet ?

    Je propose qu’il se construise à partir du seul dénominateur commun d’interet pour les Algériennes et Algériens : les enfants et leur éducation avec les meilleures conditions possibles !

    Ah oui, mais ces citoyens ne veulent qu’une chose: le bonheur tout de suite !

    Ils n’auront ni un bonheur pour eux ni pour les enfants !

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