La loi sur l’immigration recadrée par le Conseil Constitutionnel

Notre dessinateur, Placide, ne s’est pas privé d’ironiser sur la récente loi sur l’immigration qui prétend réguler les flux migratoires en retardant l’attribution de certaines allocations aux migrants  (comme l’APL pour le logement), comme si de telles mesures étaient à même de dissuader des jeunes sans avenir ni emploi de quitter les côtes africaines pour gagner l’Europe au péril de leurs vies. Ce 25 janvier, le Conseil Constitutionnel soit rendre sonn verdict sur la constitutionnalité de ce texte voté au Parlement par la majorité parlementaire fidèle à Emmanuel Macron, la droite classqiue et le Rassemblement National.

Lors de ses vœux (à huis clos) au président de la République, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius avait tâclé Emmanuel Macron,  en rappelant que l’assemblée dont il a la charge « n’était ni une chambre d’écho des tendances de l’opinion, ni une chambre d’appel des choix du Parlement », en allusion notamment la récente loi sur l’immigration qui doit passer devant les sages.

Dans l’exercice policé des vœux, il est parfois utile d’avoir de l’expérience en langage diplomatique. C’est le cas de Laurent Fabius. Le président du Conseil constitutionnel, ancien premier ministre (1984-1986) et ancien ministre des affaires étrangères (2012-2016), n’a pas son pareil pour faire passer certains messages. Et il ne s’en est pas privé lundi 8 janvier lors de ses vœux (à huis clos) au président de la République.