Niger, le président Issoufou doit partir

Le docteur Adal Rhoubeid, président du MDR Tarna, estime que « le moment de la révolte » est arrivé

ISSOUFOU MAHAMADOU a refusé le dialogue politique depuis sa réélection stalinienne en faisant cavalier seul dans la mise en place des mécanismes qui vont régir les élections futures et en liquidant le CNDP,

ISSOUFOU MAHAMADOU a systématiquement violé la Constitution ( présence des forces étrangères sans avis de l’assemblée nationale,  le refus d’organiser les élections législatives partielles,  les élections locales…),

ISSOUFOU MAHAMADOU a choisi le rapport de force dans la crise sociale née de l’adoption de la malheureuse loi des finances 2018,

ISSOUFOU MAHAMADOU a ordonné l’usage de la force,  l’arrestation des leaders de la société civile pour étouffer le combat citoyen,

ISSOUFOU MAHAMADOU a consacré la rupture d’égalité des citoyens devant la loi en organisant une chasse aux sorcières contre toutes voix dissidentes, et en protégeant des voleurs des deniers publics notoires.

Le droit entre parenthèses

La preuve est faite, pour reprendre l’expression éloquente d’un ami, « qu’après ces interdictions de manifester, cette répression de la désobéissance civile, l’interpellation et l’internement sans mandat des leaders civiques, le refus de les rencontrer, et l’usage de la violence publique sur les voies, le droit est mis entre parenthèses. »*
La précarité structurelle est là devant nous: *le Niger est malade de la gestion chaotique,  erratique et cruelle de ISSOUFOU MAHAMADOU.*
Face aux signes manifestes et aux signes à venir,  le citoyen sincère n’a pas d’autres choix: il doit impérativement s’opposer à ISSOUFOU et à ses sinistres camarades.

Je lance un appel aux forces de défense et de sécurité à prendre leur responsabilité en se rangeant au côté du peuple et ne plus obéir à un régime qui n’a plus aucune légitimité.
Chaque fois qu’un  gouvernement devient anticonstitutionnel de part ses actes, le peuple a le droit de le changer et d’établir un nouveau gouvernement.