La posture gaullienne d’Emmanuel Macron

French President Emmanuel Macron speaks at a China-France Economic Forum at the Great Hall of the People in Beijing on November 6, 2019. (Photo by FLORENCE LO / POOL / AFP)

C’est l’ingérence excessive américaine dans les affaires de l’Europe qui est en cause dans les confidences faites à trois journalistes par le Président français lors de son retour de Pékin Qu’il s’agisse, entre autres, du Brexit ou du sabotage de Nord Stream I et II.

Notre chroniqueur, Xavier Houzel, veut voir en Emmanuel Macron l’héritier du général de Gaulle qui décidait, voici cinquante ans, d’établir des relations diplomatiques avec la Chine. Et de citer le Président français: « Le piège pour l’Europe serait qu’au moment où elle parvient à une clarification de sa position stratégique, où elle est plus autonome stratégiquement qu’avant le Covid, elle soit prise dans un dérèglement du monde et des crises qui ne seraient pas les nôtres ». 

Prendre l’avion, c’est une rare commodité  pour se mettre au-dessus de la mêlée. On a la tête dans les étoiles, une vue à 360°, l’ivresse de l’espace, la tranquillité de l’esprit, une singulière lucidité. Et l’on n’a pas de contempteur pour vous interrompre; c’est l’une des raisons pour lesquelles le président de la République Française a bien fait de choisir le vol de retour de son séjour en Chine  pour libérer la France d’un scrupule qui lui était pesant : celui de ne pas dire trop directement à ses voisins européens leurs quatre vérités, au risque de donner aux Américains la fâcheuse impression de les lâcher. Il aura ainsi fait d’une pierre deux coups comme rarement. Bravo.

Ses propos ont été d’autant moins anodins que son déplacement marquait le cinquantième anniversaire de la décision du général de Gaulle d’établir des relations diplomatiques avec la Chine « plus vieille que l’histoire ». De Gaulle s’était fait le chantre d’une Europe « des États souverains », thème qui est toujours d’actualité.

L’on ne pourra pas reprocher au président français d’avoir instrumentalisé[i] la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, en l’emmenant en cure-dent avec la France dans une visite d’État. Cette dernière avait prononcé un discours très équilibré, avant de partir, sur la nécessité pour l’Union Européenne de « réduire les risques » créés par sa dépendance envers la Chine, sans pour autant se « découpler » de son marché. Au retour de la visite des deux voyageurs, Charles Michel, le président du Conseil européen, leur a apporté son suffrage dans une déclaration reprise par le journal Le Monde : « Il y a un grand attachement pour l’alliance avec les Etats-Unis et Emmanuel Macron n’a rien dit d’autre. Mais est-ce que cette alliance supposerait qu’on suive aveuglément systématiquement la position des Etats-Unis sur tous les sujets ? Non »[ii]. Dont acte.

En réalité, la pomme de discorde de l’Europe avec Washington n’a rien voir avec Taïwan, c’est l’ingérence excessive américaine dans les affaires de l’Europe qui est en cause, qu’il s’agisse, entre autres, du Brexit ou du sabotage de Nord Stream I et II[iii]. La désignation comme ambassadeur des USA en Pologne de Mark Brzeziński, fils de Zbigniew, en décembre 2021, c’est-à-dire deux mois avant l’entrée des chars russes au Donbass, n’était pas neutre non plus. Autre exemple : la diplomatie américaine instrumentalise le Sahara oriental pour élargir au Maroc les Accords d’Abraham et fait actuellement fuiter de vrais-faux rapports[iv] de la CIA incriminant la France, pour dresser le Maroc contre l’Algérie. Cela finit par faire beaucoup.

Au Moyen-Orient, c’est pire encore ! Les Américains eux-mêmes en sont conscients : Trita Parsi, vice-président exécutif de l’Institut Quincy pour une gestion responsable des affaires publiques, situé à Washington, le reconnaît :

 « Malheureusement, dans la région, les États-Unis ont opté pour une approche qui les a rendus inaptes à devenir des médiateurs crédibles, a-t-il regretté. Trop souvent, Washington prend parti dans les conflits et devient un co-belligérant    – comme au Yémen – ce qui réduit sa capacité à jouer le rôle d’artisan de la paix[v]. »

À de tels griefs, s’ajoute la projection de l’OTAN dans l’axe indopacifique (avec l’AUKUS, cause d’un récent accrochage commercial entre la France et l’Australie), et les achats massifs de matériels de guerre effectués outre-Atlantique par l’Allemagne notamment, qui auraient pu être faits avantageusement au sein même de l’Union Européenne, en France principalement, pourtant un pays d’ordre et un allié fidèle !

« La France doit reconnaître le monde tel qu’il est » avait dit De Gaulle, le 31 janvier 1964, à son retour de Chine. Il ne s’illusionnait ni sur l’autonomie stratégique de l’Europe (alors en pointillé) ni sur l’issue de la Guerre Froide dans le contexte rigide et bipolaire de l’époque. Mais le monde a évolué en un demi-siècle avec la chute du Mur de Berlin, l’essor de la Chine et l’émergence de nouvelles puissances.

L’inconvénient de la mondialisation comme des espoirs qu’elle autorisait a été que l’Allemagne s’est imprudemment placée en état de dépendance énergétique par rapport à la Russie et que les États-Unis se sont mis de leur côté en porte-à-faux avec l’usine du monde que devenait la Chine. L’hégémonie américaine a fini par ne plus reposer que sur son armada militaire, sachant que le maintien de sa prédominance dépend essentiellement des commandes d’armes de « l’étranger » et, par construction, de guerres à contrôler ici ou là pour écouler les stocks et en justifier le réapprovisionnement. Les deux autres piliers de l’hégémonie américaine que sont le Dollar et les GAFAM vacillent sur leurs fondations : la dédollarisation[vi] de l’économie mondiale s’accélère et la numérisation des liens sociaux et des savoirs bouleverse les rapports de force.

La Chine n’offre pas d’alternative réelle à l’hégémonie américaine mais elle prive progressivement Washington de son pouvoir en y substituant une stratégie de non-ingérence. On peut imaginer l’énorme succès de ce paradigme novateur[vii] !

Voici ce que le président français a dit effectivement dans l’avion et qu’il assume : « Le piège pour l’Europe serait qu’au moment où elle parvient à une clarification de sa position stratégique, où elle est plus autonome stratégiquement qu’avant le Covid, elle soit prise dans un dérèglement du monde et des crises qui ne seraient pas les nôtres ». Et de poursuivre : « S’il y a une accélération de l’embrasement du duopole – donc Etats-Unis et Chine – nous n’aurons pas le temps ni les moyens de financer notre autonomie stratégique et deviendrons des vassaux alors que nous pouvons être le troisième pôle si nous avons quelques années pour le bâtir[viii]. » En quoi aurait-il eu tort ?

C’est lumineux par les non-dits de la première phrase qui en expliquent largement le ton.  Mais dans la seconde phrase force est de constater que le président oublie un peu trop la France, en trompant l’Europe à force de s’y abandonner, d’autant plus que son ambition de faire de l’Europe telle qu’elle est un troisième pôle face au duopole États-Unis-Chine est illusoire : l’Europe est une pétaudière et, pour cette simple raison, jamais il n’y parviendra.

Cela serait, de surcroît, faire table rase de la Fédération de Russie, de son immense territoire et de sa sphère d’influence et de son mode vertical de gouvernement, certes peu soucieux des violations des droits humains, mais qui survivra dans son œuvre en tant que « troisième pôle », sachant que la Chine ne l’importunera pas.

Cela serait aussi faire peu de cas du reste de la planisphère – Japon, Corée, axe indopacifique ; Inde ; Afrique ;  Amérique Latine – et, surtout du « Grand Moyen-Orient »… le Moyen-Orient, qui est en passe de ravir à tout le monde et à la surprise générale le rôle – justement – de « quatrième pôle ». C’est la nouveauté du jour et le coup de maître de Xi Jinping.

On imagine ce que Xi Jinping et Vladimir Poutine se sont dits à Moscou[ix] – sûrement pas des trucs à l’eau de rose ! S’agissant de l’Ukraine, les documents américains divulgués – dont on n’a pas encore élucidé la fuite mais dont l’authenticité est avérée – démontrent l’implication des États-Unis dans la guerre en Ukraine[x].

Ils ont dû se dire qu’il fallait « arrêter ça », parce que le conflit résultait d’une imbécilité. Zbigniew Brzeziński, lui-même, deux ans avant sa mort (en 2017) avait le premier à recommander de ne pas faire de l’Ukraine un pays de l’OTAN : « Nous devons trouver l’équilibre entre une politique qui offre un accommodement et, en même temps, convaincre la Russie que franchir certaines lignes peut être extrêmement coûteux pour la Russie elle-même », disait-il après l’annexion de la Crimée par cette dernière. « Mais il y a un risque que la Russie calcule qu’elle puise obtenir davantage. ….. C’est pour cela que j’encourage à la fois la dissuasion et l’accommodement, en assurant la Russie que nous ne comptons pas faire de l’Ukraine un pays de l’OTAN, mais quelque chose comme la Finlande[xi] . » Pour une fois qu’on aurait dû l’écouter …

Ils ont dû se dire que la Chine n’avait aucun intérêt à diminuer la stature de la Fédération de Russie sur l’échiquier international et qu’au lieu d’affaiblir la Russie, les évènements d’Ukraine allaient conforter les deux pays et que c’était une occasion unique pour eux de se rapprocher.

Ils ont dû se dire que l’Inde allait devenir le pays le plus peuplé[xii], mais qu’elle avait épuisé ses nappes phréatiques et que sa population allait mourir de faim (l’Inde étant le seul ennemi possible de la Chine), et que l’Afrique (qui compte le même milliard quatre cent millions d’habitants) était trop morcelée pour peser avant longtemps sur les affaires du monde et que l’Amérique latine et la Mésoamérique n’ambitionnent pas non plus ni de provoquer ni de résoudre les crises de leurs voisins (à part le Brésil et le président Lula qui suggère à l’Ukraine de céder la péninsule de Crimée à la Russie pour mettre fin à la guerre)… et que le monde leur était donc ouvert.

Ainsi beaucoup de gens pensent que l’heure de la Chine est arrivée, que le centre de gravité du Monde s’est inexorablement déplacé vers l’Est, que la Russie serait en danger d’inféodation à l’Empire du Milieu et qu’il en serait de même du royaume d’Arabie saoudite et de la République Islamique d’Iran, qui se sont ostensiblement réconciliés sous les auspices de Pékin, dont ils resteront les obligés.

Or ce n’est pas tout à fait comme ça qu’il faut interpréter les choses ! Les évènements d’Ukraine ont été révélateurs. À l’occasion de la création informelle de l’OPEP Plus, en effet, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed bin Salman (dit MBS) et le président des Émirats, Mohamed bin Zayed (dit MBZ) ont pris conscience de la valeur du levier que représentaient pour le royaume et ses voisins du Golfe Persique (principalement l’Iran, l’Irak et les Émirats Arabes Unis) le Pétrole, le Gaz et le contrôle de leurs flux et de leurs prix.

La Chine n’a pas d’énergies fossiles et l’Europe (à l’exception des gisements de  Norvège et de la Mer du Nord) n’en a pas non plus. Avec la Russie de Poutine, les Arabes et les Perses (minoritaires en Iran) pouvaient mettre l’Europe et le reste du monde sens dessus dessous – et l’Amérique avec et même la Chine et toute la planète.

L’Arabie saoudite et l’Iran découvraient aussi qu’ensemble ils tenaient la Russie à leur merci, soit en ouvrant les vannes de la production pour laisser les cours s’effondrer soit en les fermant pour les faire remonter. Mais ils réalisaient aussi que la Russie, privée de débouchés à l’Ouest, allait marcher sur les plates-bandes et inonder le marché chinois de ses hydrocarbures ; la Chine jouerait alors sur du velours ! Ses dirigeants – l’Arabe et le Perse, ensemble – n’avaient plus qu’à se précipiter à Pékin, avant que les pipelines ne soient terminés,  pour y conclure un pacte avec leur meilleur client (et le seul de ce poids) qu’était la Chine. L’Iran était isolé et l’Arabie saoudite, après l’affaire Khashoggi, redoutait de le devenir : elle pouvait constater que l’Amérique ne bougeait pas le petit doigt pour protéger l’ARAMCO et qu’elle laissait le pays s’embourber au Yémen, pendant que l’Iran adhérait à l’Organisation de Shanghai pour la Coopération !

La rapidité de la réaction de MBS semble démontrer qu’il sera probablement un grand monarque. L’histoire dira qui du prince héritier arabe sunnite ou de l’ayatollah perse et chiite aura eu le premier l’idée d’entreprendre la recomposition d’un pôle de puissance naturel aux lieu et place des premières civilisations de l’Histoire de l’humanité, auxquelles on doit l’écriture et les trois religions de l’Arbre. On sait que demain Israël sera un État-membre comme les autres, au sein d’une super-puissance, qui déjà l’entoure !

Le Shah et le roi Fayçal y avaient déjà songé – ils avaient déclenché le premier choc pétrolier. L‘ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, ancien président de la République Islamique et le prince héritier saoudien Abdallah bin Abdulaziz y avaient aussi pensé. Mais pour devenir roi, le prince Abdallah avait dû renoncer à toute initiative de ce genre. Il avait été convoqué aux États-Unis pour y reconduire les Accords du Quincy, ce qu’il avait fait à Crowford, au Texas, le 25 avril 2005. Devenu roi, en 2010, le monarque avait choisi d’interrompre l’exploration pétrolière[xiii] dans le royaume pour pérenniser plus longtemps cette arme de gouvernement au grand dam du président Obama.

Après l’élection d’un président au Liban et après le retour de la Syrie au sein de la Ligue Arabe et la fin des combats au Yémen, il ne restera plus au « quatrième pôle » que le Maghreb à apaiser, en y rétablissant alors le dialogue entre les Libyens d’une part, et entre l’Algérie et le Maroc d’autre part).

Faudra-t-il craindre cet Empire, celui des Abraham/Ibrahim, Ramsès II, Cyrus le Grand, Alexandre le Grand, Hannibal Barca et de la belle Cléopâtre, que l’on n’imaginait plus voir resurgir de l’Histoire aussi soudainement ? Non.  Il y aura une période de paix et de prospérité. MBS a visiblement compris que la Russie, la Turquie et l’Israël radical (vus comme des occupants) étaient temporairement scotchés par leurs problèmes domestiques respectifs. Il en tire aujourd’hui le meilleur parti. Il sait aussi que l’argent ne fait pas une « reconstruction » tant que l’on n’a pas d’entreprises pour faire le travail. Et c’est là que le président Macron dispose de la meilleure chance de sortir la France de son déclin.

Pour asseoir son indépendance, en n’étant assujetti ni à la Chine ni à l’Amérique, ni à la Russie, le « quatrième pôle » (alias le Grand Moyen-Orient) aura besoin d’une puissance intermédiaire comme la France, qui soit libre de ses choix. Il admettra que la diplomatie française ne puisse pas négliger les droits de l’homme par convenance ni soutenir par opportunisme un régime dont elle réprouve la politique. Il lui faudra trouver une solution de compromis que le chef de l’État syrien puisse accepter. En raison du mandat et de son implication dans la question d’Orient, la France forme le consensus  au sein de l’Union Européenne : son rôle sera celui d’un déclencheur. Elle a le siège du Conseil de sécurité des Nations unies que le quatrième pôle n’a pas encore et qu’il n’occupera peut-être jamais. Elle a une industrie de l’armement autonome et des équipements ultraperformants. Et elle possède la fatidique arme nucléaire. Elle est indépendante.

Le président Macron et MBS ne se sont pas reconnus d’emblée : ce sont deux fortes personnalités ; mais les deux hommes sont intelligents et ils pourraient s’entendre – même si ce sont deux hommes « à ne rien lâcher ».

La France a de bonnes raisons de ne pas se laisser vassaliser à l’Ouest par les Anglo-Saxons. C’est une ancienne histoire ! De même qu’elle ne voudra pas se laisser fondre dans les glacis de l’Est. Elle est présente sur tous les océans et presque sur tous les continents et, quelle que fut l’impéritie de plusieurs de ses gouvernements, elle incarne toujours des idéaux universels.

L’Arabie saoudite doit accueillir cette année « en majesté », en toge prétexte de puissance fédérative, outre le sommet de la Ligue arabe, le sommet arabo-africain, où les questions du Sahara Oriental, du Sahel, de la Libye, de l’Éthiopie, du Soudan, seront posées – tous des sujets qui comptent pour la France. Pour que le monde multipolaire qui s’annonce comme un progrès ne soit pas une chimère, on peut raisonnablement penser que la France y sera présente, dans une configuration comparable à celle de la Deuxième conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat dans la région de la mer Morte, tenue en Jordanie le 22 décembre 2022[xiv] et où la France était le seul participant occidental.

C’est alors que l’on verra comment les Européens se seront dépatouillés de leurs problèmes aux abords de la Mer Noire, comment les Américains se seront débrouillés pour éviter une grave crise systémique[xv], quel est le meilleur tracé de la route de la Soie, comment les Chinois se seront fait aimer et comment la France se sera accommodée de ses manifestants dans la douleur douce des lendemains qui chantent. Le monde multipolaire est le lieu d’une grande table, où les convives de midi le cèdent à ceux du soir, un endroit où, comme l’écrivait Claudel, dans « L’Annonce faite à Marie »,  « la vaisselle est sempiternellement à refaire ».

 

XH

 

 

 

[i] https://www.lesechos.fr/monde/europe/taiwan-les-propos-demmanuel-macron-choquent-les-chancelleries-europeennes-1933929

[ii] https://www.lemonde.fr/international/article/2023/04/13/etre-allie-ne-signifie-pas-etre-vassal-la-declaration-d-emmanuel-macron-sur-les-etats-unis-qualifiee-de-malheureuse-par-le-ministre-allemand-de-la-defense_6169394_3210.html

[iii] https://arretsurinfo.ch/seymour-hersh-le-vaisseau-fantome-du-nord-stream/

[iv] https://fr.hespress.com/309883-sahara-oriental-la-cia-confirme-que-les-territoires-sont-marocains-et-pas-algeriens.html

[v] https://www.les-crises.fr/accord-iran-arabie-saoudite-sous-l-egide-de-la-chine-une-alternative-a-l-hegemonie-americaine/

[vi] http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4799

[vii] https://www.les-crises.fr/accord-iran-arabie-saoudite-sous-l-egide-de-la-chine-une-alternative-a-l-hegemonie-americaine/

[viii] https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-lundi-10-avril-2023-122081

[ix] https://www.foreignaffairs.com/united-states/whats-really-going-between-russia-and-china?utm_medium=newsletters&utm_source=fatoday&utm_campaign=What’s%20Really%20Going%20on%20Between%20Russia%20and%20China&utm_content=20230412&utm_term=FA%20Today%20-%20112017

[x] https://www.wsws.org/fr/articles/2023/04/11/per1-a11.html?pk_campaign=newsletter&pk_kwd=wsws

[xi] https://www.lalibre.be/archives-journal/2015/03/22/brzezinski-pour-ne-pas-faire-de-lukraine-un-pays-de-lotan-UTNH7FXRG5ASZATEKOLXVZR7TM/

[xii] https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20230414-inde-l-enjeu-de-la-planification-familiale-dans-le-nouveau-pays-le-plus-peuplé-du-monde

[xiii] https://environnement-lanconnais.asso.fr/index.php/spip.php?article19

[xiv] https://il.ambafrance.org/Deuxieme-Conference-de-Bagdad-pour-la-cooperation-et-le-partenariat-20-decembre

[xv] https://fr.sputniknews.africa/20230415/-immense-crise-financiere-ca-va-chauffer-cet-ete-previent-un-celebre-economiste-1058625786.html

 

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