Tchad, la famille d’un opposant massacrée

Un véhicule blindé a défoncé dimanche soir à N’Djamena le portail du domicile de l’opposant Yaya Dillo, candidat déclaré à la présidentielle d’avril prochain.

Des chars de combats, des troupes d’élites, qui encerclaient la maison de Dillo, ancien ministre et ancien conseiller du président Déby, ont ouvert le feu sur lui et sa famille, tuant sa mère et un de ses neveux.

Alerte du Quai d’Orsay

Dans la foulée, le pouvoir tchadien a restreint internet et les communications téléphoniques. Tout ce branle-bas de combat au motif que Dillo aurait refusé de déférer à une convocation judiciaire pour « injures » et « diffamation » envers la première dame du Tchad Hinda Déby Itno.

La France appelle les autorités tchadiennes à mener « au plus vite » une enquête « impartiale » sur les violences qui ont conduit à la mort d’au moins 3 personnes dimanche 28 février au domicile de l’opposant et candidat à la présidentielle