Personne ne peut enquêter sur l’empire d’Isaad Rebrab en Algérie

Dur, dur d’enquêter sur les affaires du magnat Isaad Rebrab en Algérie. Preuve en est, depuis mai 2014, l’enquête déclenchée par Cellule de Traitement du Renseignement Financier sur les transferts de dividendes du groupe CEVITAL n’a donné aucune suite. Pis encore, selon des source concordantes proches du CTRI, cette enquête a été tout simplement gelée suite à des pressions « exercées d’en haut ». Et pourtant, de nombreuses banques algériennes et étrangères établies en Algérie avait reçu depuis mai 2014 une correspondance du CTRI leur exigeant de lui transmettre toutes les informations concernant les opérations financières effectuées par le groupe CEVITAL. Le CTRI voulait enquêter à l’époque sur les dessous de l’acquisition de CEVITAL en avril 2014 de la marque française BRANDT. Les enquêteurs du CTRI soupçonnaient des transferts de dividende illicites. Des soupçons qu’ils ne pourront jamais vérifier puisque leur enquête a été bloquée « pour des considérations politiques ». Qui dit que Rebrab n’a pas de soutiens au sein du régime algérien ?