Mali, les élections législatives reportées en 2019

A protester carries a sign reading "IBK get out" at a banned opposition demonstration to protest presidential election results on September 21, 2018, in Bamako. - Police dispersed a banned opposition demonstration with tear gas on September 21 in Bamako, on the eve of Mali's 58th anniversary of independence celebrations and the public inauguration ceremony of the newly re-elected president, which many African leaders are expected to attend. Supporters of the Malian opposition leader, who rejects the August 12 presidential runnoff results, planned to converge in the city centre, spend the night there, and protest on the sidelines of the ceremonies planned for September 22. (Photo by Michele CATTANI / AFP)

Prévues en novembre-décembre, les élections législatives au Mali ont été de nouveau reportées, cette fois à 2019, sur décision de la Cour constitutionnelle.

Le mandat des députés, qui devait s’achever le 31 décembre, a été prolongé de six mois à la demande de l’Assemblée nationale, a-t-on appris auprès des deux institutions, lundi 15 octobre.

« Pour raison de force majeure », la Cour constitutionnelle « proroge jusqu’à la fin du premier semestre de 2019 le mandat des députés », selon l’arrêt de la cour, qui ne détaille pas les motifs de « force majeure » invoqués.

Un responsable de l’Assemblée nationale a confirmé l’information à l’AFP. « Ce report de six mois permettra de mieux organiser les législatives, mais aussi d’engager les réformes institutionnelles prévues dans l’accord de paix d’Alger et d’apaiser les tensions politiques », a précisé cette source, en référence à l’accord de paix conclu en 2015 avec l’ex-rébellion à dominante touareg et pour lequel un nouveau Pacte de paix, destiné à remettre sur les rails le processus, a été signé lundi soir par le gouvernement malien et les Nations unies.