Le chef terroriste qui en 2013 avait déja affronté l’armée française engagée dans l’opération Serval a riposté, une semaine plus tard, en revendiquant l’attaque terroriste contre l’ambassade française à Ouagadougou
L’opération menée il y a plus d’une semaine par les soldats français de la force Barkhane et les éléments des forces spéciales TF Sabre dans le nord-est du Mali, est « un message extrêmement clair de la France » à l’adresse du groupe jihadiste Ansar Dine et de ses alliés, avait confié un officier français de la Direction du renseignement militaire (DRM) au site marocain « Maghreb Intelligence ».
Au cours de l’opération menée dans la nuit du 13 au 14 février contre trois objectifs situés à moins de dix kilomètres de la frontière algérienne, les forces françaises ont ainsi éliminé ou capturé plus d’une vingtaine de combattants du groupe Ansar Dine. De source sécuritaire malienne, figure parmi les victimes Malik Ag Wanasnat, une information qui n’est pourtant toujours pas confirmée du côté français. Malik Ag Wanasnat, un ancien colonel de l’armée malienne qui a fait défection en 2006, est l’un des bras droits de l’ancien leader touareg Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Dine et à la tête du Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin, organisation qui regroupe depuis près d’un an plusieurs groupes salafistes de la région, parmi lesquels Ansar Dine, al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et la katiba al-Mourabitoune.
L’intervention de l’armée française avait pour but de porter un coup sévère au Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin, et particulièrement Ansar Dine, dont les visées expansionnistes dans la région ne sont plus un secret, ainsi que sa volonté de se rapprocher d’Abou Walid Al Sahraoui, l’émir de l’Etat islamique (EI) dans le Grand Sahara
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