Le premier faux pas d’Elisabeth Moreno, candidate « En Marche » au Maghreb !

La candidate de la majorité présidentielle au Maghreb et en Afrique de l’Ouest et ancienne ministre, Elisabeth Moreno, salue le bilan de l’actuel député, M’jid el Guerrab, condamné pourtant pour violences à trois ans de prison dont un ferme.

Elisabeth Moreno dont Mondafrique avait salué l’arrivée au sein du gouvernement de Jean Castex en raison d’un parcours courageux, vient de commettre un grave faux pas dans la campagne qu’elle a démarrée pour devenir la représentante de la circonscription des Français de l’étranger qui couvre le Maghreb et une partie de l’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Cote d’Ivoire).

Au moment où l’actuel titulaire de ce siège, M’jid el Guerrab, vient d’être condamné pour violences par la justice française à trois ans de prison dont un ferme, la candidate salue son bilan, sans la moindre nuance et en ignorant la décision de justice. La pêche aux voix, aussi habituelle soit-elle dans une campagne, suppose un peu plus de décence. D’autant plus qu’à l’occasion de cette affaire et malgré les liens qu’il se vantait d’avoir maintenu avec Emmanuel Macron, Guerrab avait été exclu de « la République En Marche », le mouvement dont Madame Moreno porte les couleurs.

Indécence

Le « tweet » de madame Moreno est d’autant plus déplacé qu’il intervient alors que Guerrab a eu l’indécence, le dimanche 15 mai, de faire applaudir à Rabat par ses amis politiques hilares l’agression commise contre un militant socialiste, Boris Faure, qu’il avait violemment frappé par un casque. 

 M’jid El Guerrab a été condamné jeudi 12 avril à 3 ans de prison dont un ferme et deux ans d’inéligibilité pour l’agression à coups de casque de l’ancien responsable socialiste Boris Faure en 2017. Ce dernier déplore le fait que l’élu ait « fait applaudir son agression par un public hilare ».