Le Président Trump boude le Maroc

Deux ans après l’élection de Trump, les Etats Unis n’ont toujours pas de représentant accrédité auMaroc. Le signe d’un malaise?

Le président américain Donald Trump avait annoncé, le mardi 21 novembre 2917, son intention de nommer David T. Fischer comme nouvel ambassadeur des États-Unis d’Amérique auprès du Royaume du Maroc. Ce diplomate de second rang avait le mérite de partager parfois les parties de golfe du président américain. Ce qui est peu pour justifier d’un poste d’ambassadeur aussi stratégique.

Il n’empêche, ce choix était une indication claire que la nouvelle administration américaine en voulait un peu à Rabat d’avoir eu une grande proximité avec l’adversaire démocrate de Trump aux Présidentielles, Hillary Clinton, dont la Fondation avait bénéficié d’une aide marocaine substantielle.

Retard à l’allumage

Nommé voici un an, le nouvel ambassadeur américain n’a toujours pas gagné officiellement son poste au Maroc. « Cette lenteur calculée, explique un diplomate français bon connaisseur du Royaume chérifien, témoigne que le président Trump conserve une certaine rancune face au partenaire marocain ».

Pour combien de temps encore?

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)

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