Dans un article dans le quotidien libanais « l’Orient le Jour », François Misser, expert de la RDC et des Grands Lacs, raconte comment les 4 000 combattant du M 23, appuyés par un contingent des Rwanda Defence Forces, ont défait, à Goma, 20 000 hommes de l’armée de RDC soutenus par 1 600 mercenaires européens, dont la moitié de Français, 1 500 génocidaires des FDLR, 5 000 Burundais. Plus nouveau, les 4 000 soldats de la paix de la Southern African Development Community Mission in the DRC (SAMIDRC) sont aussi partie prenante au conflit, mais en faveur de la République Démocratique du Congo (RDC).

La belle soeur du Président Ramaphosa en cause
L’association des soldats sud-africains à la coalition des Forces Armées de la RDC, le camp de Kinshasa, résulte des intérêts miniers personnels du président Cyril Ramaphosa en République Démocratique du Congo.
Le député sud-africain, Carl Niehaus, des South African Economic Freedom Fighters, le 3 février 2025, déclarait : “La décision de Ramaphosa de déployer les South African National Defence Force (SANDF) près d’une mine de coltan dans le Nord Kivu a pour but de défendre les intérêts de la South African Mining Development Association, dont la présidente est Brigitte Motsepe, également partie prenante de la Mmakau Mining Company et sœur de la première dame de la République Sud-Africaine. Cet éclairage semble pertinent quand seul le Rwanda est taxé de profiter du pillage des ressources minières du Kivu. Les prochains épisodes de cette guerre que j’annonçais dans un papier intitulé Boulevard Kamanyola se dérouleront au Shaba où c’est le président Tshisekedi qui est en première ligne dans l’exploitation minières avec des partenaires belges et franco-corses.