Les commerçants iraniens à travers le pays ont fermé leurs magasins pour trois jours à partir d’hier, mardi 15 novembre, en solidarité avec le mouvement de contestation du régime clérical iranien. Seule la capacité de mobilisation des femmes iraniennes qui sont au coeur de la contestation actuelle peut mettre en péril le pouvoir des Mollahs.
Les ouvriers de la métallurgie à Téhéran et Ispahan se sont également mis en grève. Dans au moins 18 villes du Kurdistan iranien, les commerçants ont fermé les étals indique Hengaw, une organisation de défense des droits humains basée à Oslo. Les étudiants de nombreuses universités du Kurdistan ont boycotté les cours mardi. A Yazd, ville du centre de l’Iran, des étudiants en médecine ont refusé de se rendre dans les hôpitaux et les cliniques où ils étaient stagiaires. Les grèves accentuent la pression sur les autorités iraniennes sans que le régime cesse ou diminue sa répression.