Fès, le festival de la musique sacrée plombé

C’est une sure et longue descente aux abîmes que vit le festival de Fès de la musique sacrée du monde depuis qu’Abderrafie Zouitene est à sa tête. L’ancien cadre de la RAM, bombardé à la tête de l’Office nationale marocaine du tourisme-ONMT- à l’insu de l’ex ministre du Tourisme, n’a pas brillé pour l’instant par une quelconque valeur ajoutée rapporté au Tourisme marocain qui se morfond dans une vraie crise de marketing. En outre, depuis qu’il a repris les rênes du très select et très raffiné festival de la musique sacrée de Fès, celui-ci ne cesse de faire du surplace. Souffrant d’une programmation artistique très approximative, le festival cornaqué désormais par Abderrafie Zouitene pêche aussi un beaucoup de condescendance envers la presse. Ainsi, Morocco World News-unique site anglophone du pays- s’est vu refuser l’accréditation pour le festival par les organisateurs qui n’ont d’yeux semble-t-il que pour la presse francophone.

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)