Patrice Kissi, journaliste , consultant et directeur de la communication de l’homme d’affaires Mahamadou Bonkoungou, nous a adressé une mise au point que nous publions bien volontiers. Mondafrique avait réalisé, voici quelques années, un portrait de cet homme d’affaires entreprenant (voir l’article en Pièce Jointe ci dessous) qui évolue entre le Burkina, la Centrafrique et de nombreux autres pays africains dont il connait les principaux responsables.
Deux papiers signés par deux journalistes différents et que nous avons publié sous pseudonyme indiquent que dans la situation compliquée que connait le Burkina, Mahamadou Bonkoungou a joué, au moment du coup d’état puis dans les coulisses depuis, un rôle d’influence important dans le déroulé des événements. Il aurait quitté le Burkina voici quelques jours après avoir tenté, semble-t-il, une alliance avec le chef de la gendarmerie (démis depuis de ses fonctions) pour renverser la junte au pouvoir qu’il avait pourtant soutenu au départ.
Ce qui, d’après son conseiller, serait totalement faux puisque monsieur Bonkoungou « passerait ses journées à s’occuper de l’entreprise qu’il a créée depuis trente ans ». Une chose est certaine, il est très difficile, compte tenu de l’attidude des autorités du Burkina à l’égard des journalistes étrangers, dont plusieurs ont été expulsés (RFI, Libération…), de se faire une idée des réalités politiques et sécuritaires du pays ». Nicolas Beau
« Nous avons lu avec beaucoup d’étonnement deux articles sur votre site
1-( https://mondafrique.com/
2-( https://mondafrique.com/a-
Dans le premier article vous citez comme source un certain Samir Moussa qui pour des raisons que nous ignorons accuse injustement et sans preuve aucune Monsieur Bonkoungou.
Nous ne voulons pas que vous soyez le canal de diffusion de fausses informations pour des buts personnels.
Je voudrais vous dire que Monsieur Mahamadou Bonkoungou est un homme d’affaires qui passe ses journées à s’occuper de l’entreprise qu’il dirige depuis plus de 30ans .
Pour des raisons que nous ignorons, certains individus se donnent le malin plaisir de diffamer Monsieur Bonkoungou sur les réseaux sociaux .
Des personnes qui ignorent l’agenda du PDG de EBOMAF depuis les laboratoires de fabrications d’intox impliquent malheureusement la presse en communiquant de fausses informations.
Monsieur Bonkoungou n’a pas fuit le Burkina et d’ailleurs c’est pas la première fois qu’il quitte le Burkina , après plus de trois (3) décennies, EBOMAF s’est taillé une réelle réputation dans le domaine du BTP au point de s’imposer en une entreprise panafricaine de premier plan. Son savoir-faire s’exprime avec fierté sur plusieurs infrastructures routières, aéroportuaires, hydrauliques, …, en Afrique du Centre, de l’Est et de l’Ouest.
Monsieur Mahamadou BONKOUNGOU, participe activement au rayonnement du Burkina Faso dans les affaires sur le continent Africain et ailleurs .
Quand vous êtes à la tête d’une entreprise de référence au Burkina Faso et en Afrique, classée parmi les plus performantes et les plus compétitives du continent, faire plus d’un mois hors de son pays ne devrait pas être un événement.
Monsieur BONKOUNGOU est un homme très actif dans les affaires en Afrique, en Amérique, en Asie, et Europe.
Le Groupe EBOMAF compte aujourd’hui une douzaine de filiales employant plus de vingt mille (20 000) personnes dans divers secteurs d’activités : Assurances, Banque, Commerce Général, Grande Distribution, Génie Civil, Hôtellerie, Industrie, Loisirs, Mécanisation Agricole, Mines, Pêche, Restauration, Santé, Social, Transports.
Nous tenons donc à la réputation du groupe et de son PDG. «
Ces jets privés qui transportent les Présidents africains malgré l’épidémie
Rires cette mise au point. Même si cet entrepreneur Burkinabé est impliqué dans les derniers événements au Burkina, son pays natal, tel qu’on l’accuse ici et là, c’est clair qu’il ne l’assumera pas en public, c’est toujours en coulisses qu’on assume, et on s’affichera avec les exécutants quand le coup est une réussite.
Donc cette mise au point est même inutile à mon avis, il était mieux même pour cet entrepreneur et ses collabos, de faire le dos rond de ces accusations (vraies ou fausses, on le saura), comme l’a fait un certain… Mahammadou Issoufou pour le putsch au Niger.
Cette technique laisse les gens dubitatives, car on n’infirme pas, et ne pas confirme pas, mi raisin mi figue. Puisque faire de déclarations peut apparaître parfois comme un aveu indirect puisque « qui se sent morveux, se mouche », même si quelque part la démarche est parfois justifié pour clamer son innocence, en établissant les faits pour laver sa réputation, puisque le silence est parfois aussi un aveu de l’acte, ne dit-on pas que « qui ne dit mot, consent? », rires. Donc avec de telles accusations, la démarche à prendre, reste complexe.
Cependant dans le cas actuel, je pense que c’était mieux pour ce mec entrepreneur Burkinabé et ses collabos de l’entreprise, de faire le dos rond (surtout s’il se reconnaît coupable, même s’il l’assurance qu’on le trahira pas par ses comparses d’où certainement il a pensé faire cette déclaration pour essayer de se montrer innocent), car de telles mises au point, risquent de ridiculiser davantage cet entrepreneur burkinabé, si cela est approuvé avec les aveux de ses comparses du coup d’État manqué (dont il compte certainement qu’on le trahira pas), par les autorités de transition du Burkina, qu’il a été bel et bien impliqué (comme le disent ces lanceurs d’alertes que les collabos de cet entrepreneur burkinabé, qualifient des propagandistes des intox), comme les mêmes autorités se sont ridiculisées elles-mêmes, rires, en niant d’abord les infos de « Jeune Afrique », et finalement en parlant après qu’ils ont mis en échec une tentative de putsch, que le même magazine « Jeune Afrique » parlait. So he should be more wise…!