Burkina, le combat de Daouda Diallo pour les droits humains

Le Burkinabè, Daouda Diallo, Secrétaire général du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a reçu le Prix Martin Ennals équivalent du prix Nobel des Défenseurs des Droits Humains.

Cette distinction est amplement méritée, le docteur Diallo et son équipe abattent un travail remarquable de collectes et de vérifications des données concernant les exactions, les assassinats, les exécutions extra-judiciaires au Burkina Faso. Pour rappel, le CISC a été créé après le massacre de Yirgou en janvier 2019. Ce jour-là 210 personnes avaient été froidement assassinées par une milice appelée Koglweogo, cette tuerie et l’impunité dont elle a bénéficié ont été le point de départ de la dégradation sécuritaire que connaît ce pays.   



[Message tronqué]  Afficher l’intégralité du message

 

RépondreTransférer

   
Article précédentImage, le Covid tue en Côte d’Ivoire par négligence
Article suivantMali, un convoi militaire français bloqué
Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)