La prise du pouvoir par les forces spéciales de Guinée, dirigées par le Colonel Mamady Doumbouya, et qui ont évincé Alpha Condé, aurait coûté la vie à au moins sept éléments de la garde rapprochée du chef de l’Etat déchu.
Les coups de feu entendus le dimanche 5 septembre 2021, à Conakry, au petit matin, n’étaient pas des tirs en l’air, mais de véritables échanges entre les éléments du Groupement des forces spéciales de Guinée dirigés par le Colonel Mamady Doumbouya et la garde présidentielle qui a tenté d’assurer la protection du chef de l’Etat d’alors, Alpha Condé.
Surentraînés et bien équipés, les hommes du lieutenant-colonel Mamady Doumbouya ont naturellement pris le dessus, non sans faire de victimes. Il y eut en effet un bain de sang au palais de Kaloum, où résidait Alpha Condé, au moment de l’attaque menée par les forces spéciales. Au moins sept éléments de la Garde présidentielle ont péri dans l’assaut.
Le lieutenant Antoine Malano, les adjudants Youssouf Aina Camara, Mohamed Lamine Camara, Abdoulaye Bebeto Camara et l’Adjudant-chef Sekou Camara et les éléments Nicolas Lamine Y. et S. Doumbouya, tous appartenant au BASP (Bataillon autonome de la sécurité présidentielle), ont été abattus par les hommes du colonel Mamady Doumbouya, selon la presse guinéenne.
Le lieutenant Abdoulaye Baldé, qui était détaché au palais de Sékhoutoureya depuis 2012, et présent lorsque le Groupement des forces spéciales lançait l’assaut sur le palais pour déloger Alpha Condé, serait lui aussi tombé sous les rafales des balles des éléments de Mamady Doumbouya. Son corps et ceux d’autres victimes ont été retrouvés à la morgue de l’hôpital Ignace Deen, tout près du palais, relève Africaguinee.
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