Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni jeudi 5 janvier pour discuter de la promenade d’Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité d’Israël, sur l’esplanade du Temple. La session s’est terminée sans condamnation d’Israël, à laquelle les Etats Unis auraient sans doute opposé leur véto
A cette occasion, l’ambassadeur de l’Autorité Palestinienne (AP) à l’ONU, Riyad Mansour, a proféré ce qui semble être une menace de mort contre Itamar Ben Gvir. « Écoutez-moi bien », a-t-il dit s’adressant au représentant d’Israël. « Le Conseil de sécurité doit vous arrêter. C’est leur responsabilité. C’est la responsabilité de ce Conseil et de tous les États de faire respecter le droit international et le statu quo historique. Le Conseil de Sécurité devrait vous arrêter, mais ne vous méprenez pas, s’il ne le fait pas, notre peuple le fera. » Le représentant palestinien à l’ONU a ajouté en le répétant deux fois : « il ne peut y avoir de paix sans Jérusalem »
Mohamed Abushahab, ambassadeur adjoint des EAU auprès de l’ONU, dont le pays s’est joint à l’appel de l’AP pour condamner la présence d’un juif sur le Mont du Temple, a déclaré au Conseil que la visite de Ben-Gvir « constitue un développement grave qui éloigne la région du chemin de la paix souhaité et contribue à perpétuer les tendances négatives du conflit. »
Rappelons que le « statu quo » conclu en 1967, entre Israël et le Waqf, l’autorité religieuse musulmane qui a autorité sur le Mont du Temple, prévoit explicitement que les juifs sont autorisés à visiter le site à condition qu’ils n’y prient pas.