Alors que les affrontements se multiplient entre les forces d’Haftar et celles du gouvernement reconnu internationalement de Tripoli, les diplomates égyptiens multiplient les rencontres
Le chef des services Egyptien, Abbas Kamal, s’est rendu récemment à Benghazi pour rencontrer l’homme fort de la Cyrénaïque, le maréchal Haftar. Son adjoint s’est déplacé à Tripoli pour négocier avec leurs homologues du Gouvernement d’Union Nationale.
La France en retrait
Les Egyptiens, alliés des Séoudiens et des Emiratis en Libye, multiplient les contacts, alors que leur protégé, le maréchal Haftar, connait un certain nombre de revers face au gouvernement de Tripoli. Sa positions’est également affaiblie sur le plan international. Le soutien français, notamment celui de Jean Yves Le Drian, au mieux avec les forces pro Haftar, s’est fait, ces dernières semaines, nettement plus discret.
Sur le terrain militaire, les avertissements d’Haftar contre la présence turque en Libye ont eu peu de résultats. Le président Erdogan, depuis, a renforcé son aide militaire aux milices islamsistes de Tripolitaine