En examinant les éléments accessibles au public, ils ont constaté que Shell et Eni mettaient des semaines à réagir aux signalements de déversements et publiaient des informations erronées sur la cause et la gravité de ces fuites, ce qui pouvait compromettre la possibilité d’une indemnisation pour la population.Shell et Eni affirment faire tout leur possible pour prévenir les déversements d’hydrocarbures mais les recherches des décodeurs laissent à penser qu’il en est autrement. Ceux-ci ont découvert que les deux entreprises ignoraient souvent les signalements de fuites pendant de longs mois ; une fois, Eni a même mis plus d’un an à réagir. Le delta du Niger est l’un des endroits les plus pollués de la planète et le fait que les entreprises responsables fassent encore preuve d’une telle négligence dépasse l’entendement.Preuve 2: Shell et Eni publiaient des informations erronées
Pour couronner le tout, Shell et Eni semblent publier des informations peu fiables sur la cause et l’ampleur des déversements.
Cela fait trop longtemps que la population du delta du Niger paie le prix de l’imprudence de Shell et d’Eni. Grâce aux décodeurs, la perspective d’amener ces entreprises à rendre des comptes se rapproche.
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