Plusieurs évaluations de l’ONU – comme l’édition 2023 de l’Emissions Gap Report du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), ou même les engagements actuels pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris – ont montré que les engagements actuels nous placent sur une trajectoire d’augmentation des températures comprise entre 2,5 et 2,9 °C, bien au-delà des objectifs fixés par l’accord de Paris.
Sauf que le président de la COP, le Sultan Al-Jaber, est en proie à des conflits d’intérêts majeurs en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Alors qu’il est censé guider la rédaction des décisions de la négociation d’une manière neutre et indépendante, Al-Jaber représente aussi le pays hôte, les Émirats arabes unis, en tant que CEO de la compagnie pétrolière nationale, Adnoc.