Gabon, les victimes des violences électorales passées demandent justice

 

Dans un contexte marqué par les violences post-électorales survenues au Gabon en 2009 et 2016, le collectif des victimes exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour la vérité, la justice et la réconciliation. Sous e régime d’Ali Bongo, la répression menée par les forces de défense et de sécurité, notamment la Garde républicaine en 2016, a laissé de profondes cicatrices dans la société gabonaise. Malgré l’intégration du collectif aux assises du dialogue national, les victimes déplorent le manque de considération de leurs revendications. Cet appel met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la nation gabonaise dans sa quête de guérison et de réconciliation.

Depuis les troubles post-électoraux qui ont secoué le Gabon en 2009 et 2016, de nombreuses familles continuent de souffrir des conséquences de ces violences. Sous le régime d’Ali Bongo, la répression menée par les forces de défense et de sécurité, notamment la Garde républicaine en 2016, a laissé de profondes cicatrices dans la société gabonaise. Leurs voix, souvent étouffées dans le tumulte politique, cherchent désespérément à être entendues. Le collectif des victimes, représentant ces voix brisées par la douleur et la perte, lance un appel pressant aux autorités pour obtenir vérité, justice et réparation.

 Une quête inlassable de justice
Depuis des années, les victimes des violences post-électorales ont lutté pour que leurs souffrances ne soient pas oubliées. La mise en place d’une commission vérité, justice et réconciliation a été perçue comme un espoir pour nombre d’entre elles. Cependant, malgré cette initiative, le chemin vers la justice reste semé d’obstacles.

La récente décision d’intégrer le collectif des victimes aux assises du dialogue national a été accueillie avec un mélange de soulagement et de méfiance. Si cette reconnaissance est un pas dans la bonne direction, les victimes craignent que leurs revendications ne soient reléguées au second plan.

Un appel à la fin du mépris et de l’indifférence
Les membres du collectif des victimes déplorent le mépris et l’indifférence persistants des autorités à leur égard. Pour eux, chaque jour qui passe sans que justice ne soit rendue représente une nouvelle injustice infligée à leurs êtres chers disparus.

L’appel des victimes des violences post-électorales de 2009 et 2016 résonne comme un cri de désespoir dans un Gabon en quête de réconciliation. Leur demande pour une justice équitable et des réparations adéquates est un rappel poignant de la responsabilité collective de reconstruire un avenir fondé sur la vérité et la réconciliation. Il appartient désormais aux nouvelles  autorités gabonaises de répondre à cet appel avec empathie et action.