Privé totalement de moyens, le seul hôpital public de Brazzaville, capitale du Congo, vient d’être contraint de fermer ses portes.
A l’mage d’un pays dont la dette, d’après le FMI, représente 117% du PIB, la situation sanitaire au Congo s’est totalement détériorée. Cette semaine, le seul hopital public de lBrazzaville a du fermer. Le personnel médical du CHU de Brazzaville n’y était plus rémunéré depuis plusieurs semaines et les malades avaient du quitter progressivement l’établissement à partir du 15 septembre.
Un secteur privé à la dérive
Désormais, l’unique clinique privée de la capitale congolaise en mesure de dispenser des soins propose des lits dont le coût peut grimper jusqu’à 270 euros la nuit. Dans ce pays pétrolier où 54% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et où le salaire moyen d’un cadre est de 200 euros par mois, seuls quelques privilégiés, notamment au sein des personnels diplomatiques, peuvent se faire soigner dans cet établissement privé. Et encore, selon des sources locales, le matériel y est souvent déficient et l’approvisionnement en médicaments irrégulier.